Les biophotons

10 mai 2016 11:05 Mis à jour: 17 juillet 2017 05:40

De plus en plus de scientifiques s’accordent à dire que nous sommes plus que de la matière visible. Les biophotons émis par le corps humain peuvent être libérés par l’intention mentale et moduler les processus fondamentaux au sein de la communication cellule-cellule et ADN.

Notre existence est au départ hautement improbable. Nous avons souvent ignoré le fait que notre réalité pourrait être autre chose, voire ne pas exister. Pourquoi y a-t-il un univers ?

Considérez que le corps humain est formé de lumière, d’air, d’eau, de minéraux de base de la croûte terrestre et d’anciennes informations d’au moins 3 milliards d’années contenues dans le noyau d’une cellule zygote diploïde. Considérez aussi que dans ce corps existe une âme capable de tenter de comprendre son corps et origines spirituelles.

Notre existence terrestre est partiellement formée à partir de la lumière du soleil et exige une consommation continuelle de lumière condensée sous forme de nourriture. Est-ce alors impensable d’imaginer, au vu de notre condition existentielle, que notre corps émette de la lumière ?

Techniquement parlant, un biophoton est une particule quantique de lumière d’origine non thermique dans le spectre visible et ultraviolet émis à partir d’un système biologique. Généralement, c’est le résultat du métabolisme énergétique dans les cellules, ou plus formellement un sous-produit de réactions biochimiques dans lequel des molécules excitées sont produites à partir de processus bioénergétique.

De fait, le corps humain émet des biophotons d’une visibilité 1 000 fois plus faibles que la sensibilité de notre œil nu. Ces particules de lumière font partie du spectre électromagnétique visible (380-780 nm) et sont détectables par les instruments modernes sophistiqués.

Techniquement parlant, un biophoton est une particule quantique de lumière d’origine non thermique dans le spectre visible et ultraviolet émis à partir d’un système biologique. (Pixabay.com)
Techniquement parlant, un biophoton est une particule quantique de lumière d’origine non thermique dans le spectre visible et ultraviolet émis à partir d’un système biologique. (Pixabay.com)

L’œil physique et « mental » émet de la lumière

L’œil est continuellement exposé à de puissants photons ambiants qui traversent les divers tissus oculaires. Il transmet lui-même des émissions de photons ultra faibles, induites par la lumière visible et spontanée. On a même présumé que la lumière visible induit la bioluminescence retardée dans le tissu de l’œil, fournissant une explication sur l’origine de l’image rémanente négative.

Ces émissions de lumière sont également mises en lien avec le métabolisme énergétique cérébral et le stress oxydatif dans le cerveau des mammifères. Pourtant, les émissions de biophotons ne sont pas nécessairement des épiphénomènes. L’hypothèse de Bókkon suggère que les photons libérés par des processus chimiques dans le cerveau produisent des images biophysiques lors de l’imagerie visuelle.

Une étude récente révèle que lorsque les sujets ont imaginé activement la lumière dans un environnement très sombre, leur intention a produit une augmentation significative des émissions de photons ultra-faibles. Ceci est compatible avec une vue émergente qui dit que les biophotons ne sont pas uniquement un sous-produit métabolique cellulaire. L’intensité des biophotons peut être considérablement plus élevée à l’intérieur des cellules qu’à l’extérieur. Il est possible pour l’esprit d’accéder à ce gradient d’énergie pour créer des images biophysiques intrinsèques pendant la perception visuelle et lors d’une projection de l’imagination.

Nos cellules et l’ADN utilisent les biophotons pour stocker et communiquer des informations

Apparemment, les biophotons sont utilisés par les cellules de nombreux organismes vivants pour communiquer, ce qui facilite le transfert d’informations. Une étude réalisée en 2010 par des chercheurs à Wuhan, en Chine, a pu démontrer que différentes stimulations (infrarouge, rouge , jaune, bleu, vert et blanc) à une extrémité du système nerveux sensoriel ou moteur entraînent une augmentation significative de l’activité biophotonique à l’autre extrémité.

Selon l’étude, « les chercheurs expliquent que la stimulation lumineuse peut générer des biophotons qui se dirigent sans doute le long des fibres nerveuses des signaux de communication neuronaux. »

Les biophotons s’activent en suivant le cycle circadien

Étant donné que le métabolisme du corps se modifie en suivant le cycle circadien, les émissions de biophotons varient également sur cette base. La recherche a tracé des emplacements anatomiques distincts à l’intérieur du corps où les émissions de biophotons sont plus ou moins fortes en fonction du moment de la journée. En général, le matin, l’émission est plus faible que l’après-midi. Par exemple, la région du thorax-abdomen émet moins de biophotons mais le fait constamment. Les extrémités supérieures et la région de la tête augmentent leurs émissions au cours de la journée.

En conclusion, les études sur la pensée et la conscience apparaissent comme des aspects fondamentaux. Elles ne devraient donc pas être comprises comme de simples épiphénomènes, mais entraîner un profond changement dans les paradigmes de la biologie et de la médecine.

La peau humaine capture l’énergie et l’information provenant du soleil

Il est possible que les cellules de notre peau soient capables de piéger efficacement l’énergie et l’information des rayons ultraviolets. La mélanine est capable de transformer en chaleur l’énergie de la lumière ultraviolette, potentiellement génotoxique (endommageant l’ADN) ; plus de 99,9% du rayonnement UV absorbé est transformé en chaleur inoffensive.

Si la mélanine peut convertir la lumière en chaleur, se pourrait-il que notre corps transforme le rayonnement UV en d’autres formes utiles au corps ? Le professeur Gerald Pollack a identifié que les molécules d’eau, qui constituent plus de la moitié de notre corps, sont capables de stocker l’énergie de la lumière solaire et de la conduire à l’intérieur de notre corps.

La méditation impacterait l’activité des radicaux libres. (FalunDafa.org)
La méditation impacterait l’activité des radicaux libres. (FalunDafa.org)

Méditation et phytothérapie ont un impact sur l’émission de biophotons

La recherche a trouvé une différence de stress oxydatif entre les personnes méditant régulièrement et ceux qui ne méditent pas. L’émission des biophotons est également inférieure chez les personnes qui pratiquent la méditation. Il semblerait qu’ils aient moins de radicaux libres actifs dans le corps. L’analyse spectrale suggère que l’émission des biophotons est probablement, au moins en partie, un reflet de réactions des radicaux libres dans un système vivant. Il a été démontré que la pratique à long terme de la méditation induit divers changements physiologiques et biochimiques. La méditation pourrait avoir un impact sur l’activité des radicaux libres.

Par ailleurs, une étude publiée en 2009 dans la revue Phytotherapeutic Research s’est intéressée aux effets du rhodiola, une plante bien connue pour son utilisation dans la réduction du stress (baisse mesurable du cortisol) et du stress oxydatif accru associé. Des tests cliniques ont constaté la réduction du niveau de biophotons émis par les humains. En une semaine, on observe déjà une diminution significative de l’émission de biophotons par rapport au groupe placebo.

L’émission des biophotons est régie par les forces solaires et lunaires

Il semble que la science moderne reconnaisse seulement maintenant la capacité qu’a le corps humain à recevoir et émettre de l’énergie et des informations directement à travers la lumière dégagée par le soleil.

Il y a aussi une prise de conscience croissante selon laquelle le soleil et la lune affectent les émissions des biophotons au moyen d’influences gravitationnelles. Récemment, les émissions de biophotons d’un semis de blé en Allemagne et au Brésil se sont révélées être synchronisées selon le rythme des marées luni-solaires. En fait, la force des marées luni-solaires, auxquelles le soleil contribue à 30% et la lune à 60%, règle un certain nombre de caractéristiques dans la croissance des plantes.

 

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