Boutiques et restaurants pillés et incendiés sur les Champs-Elysées, affrontements avec les forces de l’ordre: pour son acte 18, la mobilisation des « gilets jaunes » a été marquée par un très fort regain de violences à Paris, en majorité causé par des mouvements d’extrême gauche
Au total 32.300 personnes se sont mobilisées dans toute la France selon le ministre de l’Intérieur, mais 230.766 selon le décompte des « gilets jaunes » posté sur Facebook. Quatre mois après le début du mouvement et au moment où s’achève le grand débat national, cette journée était présentée comme un « ultimatum » au président Macron.
Des scènes de guérillas urbaines
Ce 16 mars, Paris était annoncé comme l’épicentre de la contestation et pendant plusieurs heures tout s’est déroulé sur les Champs-Elysées. Autour de la place de l’Étoile, vers laquelle 10.000 manifestants ont convergé, des manifestants, pour beaucoup vêtus de noir, capuche ou casque sur la tête, ont lancé pavés et pierres sur les forces de l’ordre. Sur les Champs-Elysées, des casseurs ont systématiquement détruit des vitrines et pillé de nombreux magasins.
La « plus belle avenue du monde » a été dès la fin de la matinée la cible favorite des black blocs, ces activistes d’ultra gauche qui viennent semer le chaos en infiltrant les manifestations.
Dans l’après-midi, ils ont mis le feu à plusieurs enseignes, notamment celle du restaurant Fouquet’s, avant une intervention des forces de l’ordre qui a ramené un calme relatif. Mais d’autres commerces — du modeste kiosque à journaux au maroquinier Longchamp — ont subi le même sort. En début d’après-midi, un incendie s’était déclaré dans un immeuble près des Champs-Elysées, faisant onze blessés légers. Une femme et son bébé « coincés au deuxième étage », ont été sauvés de cet incendie, parti d’une banque au rez-de-chaussée, ont indiqué les pompiers à l’AFP. Un autre groupe s’est rendu dans le quartier des Halles, où le Forum (vaste centre commercial) a été fermé, et une voiture de police incendiée devant le commissariat.
Selon le syndicat France Police – policiers en colère, « Environ 80 % des casseurs sont membres de la mouvance de l’ultragauche (black bloc, zadistes, antifas). 10 % appartiennent à des groupuscules d’ultradroite et un socle de 10 % est composé de cas sociaux sans étiquette politique », ajoute France Police qui « déplore que les casseurs ne soient pas interpellés plus efficacement et rapidement. »
Ces groupes promeuvent un mélange d’anarchie et de communisme.
Epochtimes avec AFP
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