Récemment, les universités canadiennes et les gouvernements municipaux ont démontré l’échec des bureaux de la diversité, de l’équité et de l’inclusion (DEI) à protéger les communautés qui ont été historiquement les plus persécutées : les Juifs.
Les défenseurs du Hamas et des Palestiniens ont mis en lumière une faille préoccupante au sein des bureaux de la diversité, de l’équité et de l’inclusion (DEI). Lorsque les différentes perspectives des minorités s’entrechoquent, les travailleurs des bureaux DEI ont du mal à comprendre le conflit et à rester impartiaux dans leur mission. Parce qu’ils sont des activistes radicaux, et non des philosophes ou des juristes, ils reviennent à leur position idéologique inhérente : fabriquer une victime, attaquer les prétendus oppresseurs, et revendiquer une victoire politique.
Les agents des bureaux DEI résolvent de nombreux faux problèmes, mais sont largement paralysés face à la discrimination flagrante et à l’intimidation des Juifs. Et lorsqu’ils interviennent, ils créent le paradoxe inquiétant de promouvoir l’inégalité et la division.
Les personnes explicitement mandatées pour protéger les personnes vulnérables, pour éradiquer et démanteler la discrimination et l’oppression, ont été complices du harcèlement systématique des Juifs ou ont consciemment choisi d’ignorer des transgressions odieuses telles que les appels à leur extermination.
Il suffit de penser aux incidents choquants survenus sur de nombreux campus, où les étudiants juifs font l’objet d’intimidations et de menaces partout, y compris dans les dortoirs et les salles de classe. Leur situation critique est souvent passée sous silence par ceux qui auraient dû être les premiers à la condamner.
Le site Web d’information Axios rapporte une révélation inquiétante : 73 % des étudiants juifs des universités canadiennes admettent se sentir menacés. Malgré cela, les responsables de la diversité et de l’inclusion sont restés remarquablement silencieux, n’offrant que peu ou pas de soutien alors que l’antisémitisme augmente de manière significative et qu’un nombre croissant d’agressions ciblant les Juifs se produisent au Canada.
De même, la réaction aux attaques du Hamas contre des Israéliens le 7 octobre a été unilatérale et hypocrite. Les agents du DEI sont généralement prompts à réclamer des « espaces sûrs » et à dénoncer des micro-agressions, mais ils sont restés pratiquement silencieux face à la haine ouverte et à la violence à l’encontre des Juifs. Leur indignation sélective est un manquement à leur devoir de protection de tous. Les auditions du Congrès américain ont révélé que les étudiants juifs ont également été activement menacés et qu’ils ne se sentent pas en sécurité sur les campus, alors que les bureaux de DEI ne font pas grand-chose.
Les universités de la Colombie-Britannique, York et Queens sont déjà poursuivies en justice pour n’avoir pas réussi à endiguer l’antisémitisme sur les campus. À l’université York, le syndicat étudiant a été la plus grande source d’intimidation pour les étudiants juifs.
Une étude récente d’Heritage Foundation montre comment, sur certains campus américains, les agents de DEI peuvent alimenter et encourager les auteurs d’incidents antisémites. La réaction aux actes de violence odieux perpétrés contre des femmes israéliennes le 7 octobre, y compris le déni de ces crimes, met en évidence un double standard dangereux que l’on retrouve également dans d’autres pays occidentaux. À l’université de l’Alberta au Canada, le directeur d’une organisation de protection des femmes contre le viol a signé une lettre niant les multiples viols de femmes juives perpétrés ce jour-là. Cette approche sélective de la justice, où la voix de certaines victimes est amplifiée, alors que d’autres sont mises en doute et rejetées, sape le concept même d’égalité que ces agents sont censés défendre.
Et les transgresseurs ne sont pas seulement dans les universités. Les situations observées dans les mairies de Toronto, Calgary et Moncton lors des célébrations de Hanoukka sont tout aussi déplorables. Le boycottage ou les tentatives d’annulation des allumages de ménorah, sous le couvert des politiques des bureaux DEI, constituent une attaque directe contre la culture et la présence juives sur la place publique. La maire de Calgary, Jyoti Gondek, a même imputé ce boycottage aux soi-disant fourbes Juifs. Utiliser les principes de diversité et d’inclusion pour exclure et réduire au silence un groupe minoritaire n’est pas seulement ironique, c’est une perversion des valeurs qu’ils défendent et dont ils font la promotion ostensiblement.
Ces incidents et bien d’autres, y compris les attaques violentes contre des écoles juives et des synagogues, révèlent une tendance troublante : les bureaux DEI sont une perversion idéologique. Ils sont intéressés par l’avancement d’un récit idéologique populaire et intellectuellement facile qui promeut ses intérêts au lieu de défendre la dignité des citoyens en réelle détresse.
L’inefficacité des bureaux DEI dans la lutte contre les menaces graves, associée à leur obsession pour les micro-agressions et les récits idéologiques prédigérés, montre la turpitude morale de leur activisme. Cette approche a donné à la communauté juive un sentiment de vulnérabilité et d’abandon.
Le fait que les agents du DEI n’aient pas agi dans ces situations n’est pas seulement une incapacité à protéger une communauté vulnérable, c’est une mise en cause de leur rôle et des institutions qu’ils servent. C’est une mise en cause de leur idéologie fragile. C’est une mise en cause de leur existence.
Le décalage manifeste entre les actions des bureaux de la diversité, de l’équité et de l’inclusion (DEI) et les principes fondamentaux d’égalité protégés par la loi mérite qu’on s’y attarde. Il est grand temps d’évaluer les paradigmes du DEI d’un œil critique. Si ces structures ne sont pas en mesure de sauvegarder les droits et d’assurer la sécurité des Juifs, elles manquent massivement à leur obligation fondamentale. Les bureaux DEI, qui sont financés par des fonds publics, doivent rendre compte de leur inaction. Ils doivent être démantelés.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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