Les catastrophes naturelles les plus dévastatrices de 2019

Par La Gran Epoca
19 décembre 2019 01:42 Mis à jour: 19 décembre 2019 01:42

Le typhon Idai, qui a fait un millier de morts en Afrique, et l’ouragan Dorian, qui a causé d’énormes dégâts dans l’archipel caribéen des Bahamas, ainsi que de graves incendies en Amazonie, en Australie et ailleurs dans le monde, avec plus de 30 millions d’hectares brûlés, sont parmi les événements environnementaux les plus dévastateurs en 2019.

Ouragans

En mars, le cyclone Idai a fait au moins 1 007 morts après avoir dévasté le Mozambique, le Malawi et le Zimbabwe. Trois semaines plus tard, le Mozambique a été de nouveau frappé par le cyclone Kenneth, qui a également tué au moins 41 autres personnes et causé des dégâts matériels considérables.

En octobre, le typhon Hagibis a provoqué de graves inondations dans les préfectures de Fukushima et Nagano au Japon, faisant 77 morts. Elle a également détruit 1 700 maisons, ponts et routes.

Le 7 septembre 2019, à la suite de l’ouragan Dorian, des effets personnels sont dispersés sur le sol dans le quartier « Mudd » de Marsh Harbour à Gran Abaco. (BRENDAN SMIALOWSKI/AFP/Getty Images)

Les ouragans Dorian et Lorenzo, sur les six qui se sont formés cette année, ont atteint la catégorie 5 sur l’échelle de Saffir-Simpson et ont causé des dommages importants. En septembre, Dorian a dévasté de vastes zones des Bahamas, faisant au moins 69 morts et près de 300 disparus.

Et Lorenzo a erré dans l’Atlantique vers les Açores, causant la mort de 11 membres de l’équipage d’un navire français qui a coulé.

Feux de forêt

Les incendies en Amazonie en août et septembre derniers ont sensibilisé l’opinion publique après avoir touché de vastes étendues des dénommés poumons de la Terre.

En Amazonie brésilienne, quelque 6,52 millions d’hectares de forêt tropicale ont brûlé au cours des 10 premiers mois, dans les 311 677 incendies critiques recensés par les satellites de l’Institut national de recherche spatiale (Inpe). Nombre d’entre eux ont été causés par la sécheresse, les températures élevées et l’avancée de la déforestation.

La savane du Cerrado et le Pantanal brésilien ont également subi des incendies. Jusqu’en novembre, environ 14,1 millions d’hectares ont été brûlés dans la savane du Cerrado, et 1,8 million d’hectares brûlés dans la plus grande région inondable du monde, le Pantanal brésilien, la grande majorité des incendies se sont déroulés d’août à septembre.

Les pompiers inspectent le Soda Rock Winery (vignoble) lorsqu’il commence à brûler pendant l’incendie de Kincade à Healdsburg, en Californie, le 27 octobre 2019. (Josh Edelson/AFP via Getty Images)

Dans la région bolivienne de Santa Cruz, les incendies de forêts et de pâturages ont pris fin entre août et octobre avec 3,62 millions d’hectares, affectant le tourisme en Chiquitania.

Les incendies de forêt ont causé de graves dégâts en Sibérie russe, en particulier à Krasnoïarsk et Irkoutsk, où plus de 2,5 millions d’hectares ont brûlé entre juillet et août, bien que Greenpeace porte cette superficie à 5,4 millions d’hectares.

L’Australie a connu l’une des plus grandes sécheresses des 100 dernières années et dans la région de la Nouvelle-Galles du Sud, 1,3 million d’hectares ont été brûlés entre juillet et novembre. Six personnes sont mortes et de nombreuses espèces animales, comme les koalas et des volailles, ont été affectées.

Les incendies aux États-Unis, et plus particulièrement l’incendie de Kincade, en Californie, dans le comté de Sonoma, ont détruit environ 31 000 hectares à l’automne et forcé l’évacuation de près de 200 000 personnes. Toujours aux États-Unis, l’Alaska a perdu une partie de sa végétation à cause des incendies. Quatre grands incendies ont brûlé jusqu’à 125 000 hectares.

À moins grande échelle, il y a également eu des incendies en Europe de l’Ouest. Les plus importantes sont celles de Valleseco sur l’île espagnole de Gran Canaria, avec 10 346 hectares brûlés, et celles du district portugais de Castelo Branco, avec la perte de 9 249 hectares.

Inondations dues à la pluie

Les pluies torrentielles des moussons dans les pays asiatiques ainsi qu’en Amérique du Sud et en Afrique ont causé des centaines de morts.

Les moussons de juillet à septembre ont fait au moins 800 morts, dont plus de 500 en Inde et le reste au Népal, au Myanmar, au Pakistan et au Bangladesh.

Photographie aérienne donnée le 9 février 2019 par la présidence du Pérou montrant des maisons détruites et inondées par un glissement de terrain dans le district de Mirave, dans la région sud andine de Tacna (Pérou). EFE/Andrés Valle

En février, une centaine de personnes ont péri en Bolivie et au Pérou à la suite d’inondations dues à la pluie, et le mois suivant, au moins 150 sont mortes en Iran, en Afghanistan et au Népal.

En outre, les inondations et les débordements de cours d’eau en Afrique ont causé deux cents morts depuis juillet au Kenya, au Niger, au Cameroun et au Maroc.

Tremblements de terre

Les tremblements de terre les plus graves se sont produits au cours du dernier trimestre. Les tremblements de terre au Cachemire ont fait 37 morts, 30 personnes sur l’île philippine de Mindano et au moins 50 personnes en Albanie.

Volcan

Le volcan Wakaari, à l’est de l’île du Nord de la Nouvelle-Zélande, qui a éclaté le 9 décembre, a tué au moins 16 personnes, dont la plupart étaient des Australiens.

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