Un chercheur des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) a révélé le 19 mai qu’un jeune garçon est décédé après avoir reçu le vaccin Covid‑19 de Pfizer et avoir souffert d’une inflammation cardiaque.
L’enfant, un garçon, a eu de la fièvre 12 jours après avoir reçu la première dose. Un jour plus tard, il a ressenti des douleurs abdominales et des vomissements, puis il est décédé.
« Ce patient a eu une évolution clinique rapide. Entre le moment où il a commencé à ressentir des douleurs abdominales le 13e jour après la première dose et le moment où il a été amené au [service des urgences] et où il est décédé, il s’est écoulé environ deux heures », a déclaré le Dr Tom Shimabukuro, enquêteur des CDC sur la sécurité des vaccins, lors d’une conférence en ligne (1:26:15).
« L’autopsie a mis en évidence des signes histologiques de myocardite, qui se sont avérés être la cause du décès », a‑t‑il ajouté.
Il avait déjà été établi que deux adolescents étaient décédés peu après avoir reçu le vaccin Pfizer.
La date et le lieu du nouveau décès n’ont pas été précisés, nous savons seulement que l’événement est arrivé entre l’automne 2021 et le 24 avril 2022. Comme le Dr Shimabukuro ne précise pas non plus l’âge du garçon, tout ce que nous pouvons en déduire, c’est qu’il avait entre 5 et 11 ans.
Le décès a été signalé au Vaccine Adverse Event Reporting System (VAERS), qui est géré conjointement par les CDC, et vérifié par les CDC au moyen d’un entretien avec le prestataire de soins de santé qui travaille sur le cas et/ou d’un examen des dossiers médicaux.
Les tests effectués sur le garçon, notamment par l’équipe spécialisée dans les maladies infectieuses des CDC, « n’ont pas permis de trouver de preuve d’infection virale au moment du décès », a déclaré le Dr Shimabukuro. Les CDC continuent à examiner ce cas.
La conférence en ligne durant laquelle le Dr Shimabukuro a remonté ce décès était une réunion du Comité consultatif sur les pratiques d’immunisation, un groupe qui conseille les CDC sur les vaccins. Une fois que les divers chercheurs avaient fini d’exposer leurs statistiques, il était question de voter si les enfants âgés de 5 à 11 ans devaient ou non recevoir une dose de rappel du vaccin Pfizer.
Malgré le fait que cet enfant soit mort, les membres du comité ont recommandé que tous les enfants âgés de 5 à 11 ans reçoivent une dose de rappel du vaccin Pfizer, et les CDC ont rapidement accepté cette recommandation.
Aucun des membres du comité ne s’est enquis du décès.
Pfizer n’a pas répondu à une demande de commentaire.
Selon plusieurs études, certains enfants, en particulier les jeunes garçons, courent un risque plus élevé d’inflammation cardiaque suite à la vaccination que suite au Covid‑19 lui‑même, notamment l’étude publiée sur le site de la National Library of Medicine début mars intitulée : « BNT162b2 Myo/Péricardite associée au vaccin chez les adolescents : une analyse risque‑bénéfice stratifiée ».
Dans une étude publiée par les CDC en avril, intitulée « Complications cardiaques après une infection par le SARS‑Cov‑2 et après une vaccination Covid‑19 à ARNm » des chercheurs ont conclu le contraire.
Lors de la conférence en ligne, le Dr Matthew Oster a déclaré : « Nous montrons que pour tous les groupes d’âge et tous les sexes, le risque de complications cardiaques est certainement plus élevé en cas d’infection par le Covid‑19 qu’en cas de vaccination. »
« C’est un point important que le grand public doit reconnaître et qu’il faut rappeler, à savoir que le risque de complications est plus élevé avec la maladie qu’avec la vaccination », a répété le Dr Jamie Loehr, propriétaire de Cayuga Family Medicine et membre du comité.
Cependant, pour les critiques l’étude des CDC n’était pas fiable parce que son dénominateur excluait les infections détectées par des tests effectués à domicile, dans les écoles, les sites communautaires et les pharmacies.
Le Dr Shimabukuro a également indiqué que les CDC avait vérifié 19 autres rapports de myocardite post‑vaccination, dont 16 patients ayant nécessité des soins hospitaliers. Parmi eux, 14 s’étaient déjà rétablis au moment où leurs symptômes étaient signalés au VAERS.
Le taux de myocardite par million de doses administrées chez les garçons âgés de 5 à 11 ans était de 2,7, ce qui est plus élevé que prévu mais beaucoup plus faible que les 74 par million de doses administrées chez les garçons de 16 et 17 ans. Les taux sont plus faibles chez les femmes.
Les CDC ont indiqué que 64 rapports de myocardite ont été déposés jusqu’au 24 avril pour ce groupe d’âge. Au 20 mai, 767 rapports de myocardite ou de péricardite, une autre forme d’inflammation cardiaque, ont été signalés au VAERS à la suite de la vaccination par Pfizer.
Les CDC ont affirmé que les avantages d’une dose de rappel du vaccin Pfizer l’emportaient sur les risques de l’injection, en rappelant que la protection du vaccin était efficace contre les formes graves de la maladie. C’est pourquoi les chercheurs ont recommandé les doses de rappel.
Pourtant, la protection contre l’infection et contre la maladie grave diminue avec le temps jusqu’à devenir nulle, que ce soit pour les premières injections ou pour les rappels.
Selon les données du CDC, pendant la période où le variant Omicron du virus était dominant, les enfants non vaccinés âgés de 5 à 11 ans présentaient des taux d’infection à peine 1,3 fois plus élevés et des taux d’hospitalisation à peine deux fois plus élevés. En mars, parmi les enfants de 12 à 17 ans, les non‑vaccinés avaient des taux d’hospitalisation 2,5 fois plus élevés que ceux qui avaient trois injections.
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