Les chats sont toujours plus nombreux dans les foyers français, révèle jeudi la société qui gère le Fichier national d’identification des animaux carnivores domestiques (I-Cad), qui a enregistré 699 198 nouveaux petits félins portant des puces ou des tatouages en 2018, soit 7,61% de plus qu’il y a un an.
« On sait que les chats, identifiés ou non, sont de plus en plus nombreux dans les foyers français et préférés aux chiens, en milieu urbain », commente Chloée de la Simone, responsable de la communication pour l’I-Cad.
[Baromètre de l‘identification – Chiffres I-CAD]
Au 31 décembre 2018, voici la population identifiée par espèce, enregistrée dans le Fichier National d’Identification.
Attention : On estime à 20% la part de chiens non identifiés en France et plus de 50% celle des chats. pic.twitter.com/qeCwANZai8— I-CAD (@Icad_fr) March 6, 2019
« Le public parisien et urbain est plus averti de la législation qui oblige l’identification d’un animal de compagnie et plus en phase avec le parcours médical de son animal », ajoute-t-elle.
« Leurs maîtres sont chaque année plus nombreux à les identifier. Depuis 5 ans, on note une augmentation de plus de 43% de chats pucés ou tatoués », dit-elle. C’est à Paris que les identifications de chats ont été le plus pratiquées en 2018, soit 41 076 bêtes.
Les foyers français comptent 12,7 millions de chats pour 7,2 millions de chiens. https://t.co/f2aYBn00lJ
— Cours Animalia (@CoursAnimalia) May 12, 2016
Et les chats ont de plus en plus de « puces ». L’utilisation de la puce électronique comme moyen d’identification des animaux a augmenté de 4,87% par rapport à 2017 au détriment du tatouage.
Parmi les facteurs qui jouent en sa défaveur, « le tatouage a tendance à s’altérer et à se modifier. Il est aussi considéré comme une souffrance par les professionnels animaliers. De plus, pour voyager à l’étranger, seule la puce électronique -de la taille d’un grain de riz, placée sous la peau et indolore- est valable », explique Chloée de la Simone.
Selon l’I-Cad, aujourd’hui la population des chats en France avoisine les 13 millions, alors que dans ses fichiers elle ne totalise que 7 114 417 greffiers. « Un chat sur deux n’est toujours pas identifié », regrette-t-elle.
Obligatoire en France, l’identification des animaux de compagnie poursuit cependant sa progression chez les particuliers et les professionnels. Le nombre total d’identifications pratiquées en France a progressé de 3,07% avec 1 448 232 identifications de chats, chiens et furets en 2018.
Les humains français toujours nombreux à être acceptés dans les foyers des chats. https://t.co/4wClNIhFGc
— Thomas Gicarpe (@Tootow) March 7, 2019
Enfin, la problématique majeure de l’identification des animaux « c’est la nécessité de mettre à jour les coordonnées du propriétaire, notamment en cas de perte de l’animal », alerte l’I-Cad.
En 2018, près de 52 000 chats ont été déclarés perdus et près de 45 000 chiens déclarés entrés en fourrières. « Seule l’identification peut permettre aux propriétaires de retrouver ou de récupérer leurs animaux dans ce type de situations », a conclu Chloée de la Simone.
D. S avec AFP
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