Les chocolats Poulain sauvés par un accord de reprise par le groupe Andros

Par Epoch Times
12 septembre 2024 09:55 Mis à jour: 12 septembre 2024 09:57

Le confiseur français Carambar & Co, propriétaire de la marque de chocolat Poulain, a annoncé mardi que « les bases d’un accord de reprise » avaient été conclues avec le groupe Andros pour l’usine historique du chocolatier.

Plus de 170 ans après sa création, l’usine Poulain implantée à Villebarou, près de Blois (Loir-et-Cher), était visée par un plan de fermeture, selon une annonce des syndicats de la chocolaterie.

« L’ambition industrielle d’Andros »

« Carambar & Co et Andros ont annoncé avoir trouvé les bases d’un accord de reprise par Andros de la totalité du site et de ses équipes avec un maintien de la production actuelle ainsi que de nouvelles perspectives de développement », a indiqué Carambar & Co, dans un communiqué de presse.

Ce projet de reprise « permettra de sécuriser l’emploi et la production de chocolat Poulain à Villebarou », s’est félicité le président de Carambar & Co, Marc Auclair, cité dans ce même communiqué. Les 109 salariés de l’entreprise sont conservés.

« Andros est satisfait de cet accord qui va dans le sens de son développement sur le temps long », a renchéri, également cité, Florian Delmas, président du groupe Andros, connu pour ses compotes et autres produits dérivés du fruit.

L’équipe dirigeante d’Andros a été reçue mardi par plusieurs élus de la Région Centre-Val de Loire, dont son président François Bonneau, selon un communiqué commun publié par Agglopolys, la communauté d’agglomération de Blois.

« Même s’il faut attendre que le projet industriel d’Andros s’affine dans les semaines et mois à venir, nos collectivités ont été séduites par l’ambition industrielle d’Andros », indique le texte, qui précise que les collectivités « seront attentives aux négociations à venir sur les modalités de cette reprise ».

Baisse de la rentabilité

Depuis 2017, la marque de chocolat Poulain est détenue par le groupe Carambar & Co, créé après le rachat par la société d’investissement Eurazeo de plusieurs marques de confiseries françaises à la multinationale américaine Mondelez.

Ces dernières années, malgré la hausse du chiffre d’affaires du groupe Carambar & Co, estimé à 384 millions d’euros au global en 2022, la rentabilité du groupe a baissé en raison de l’accroissement des coûts de l’énergie, du sucre, mais surtout du cacao, dont le prix du tonnage a plus de quadruplé en cours d’année, avec un record historique de 12.000 euros la tonne en avril, explique le Figaro. Cela tient aux mauvaises conditions météorologiques qui ont affecté les productions de la Côte d’Ivoire et du Ghana, qui produisent 67% des fèves de cacao dans le monde. Le groupe a été moins à même d’absorber cette hausse des coûts que ses concurrents, Haribo, Nestlé, Milka, Côte d’or et Lindt, précise le quotidien national.

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