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Les confinements s’intensifient dans le nord-est de la Chine avec la propagation du virus du PCC

janvier 18, 2021 19:23, Last Updated: janvier 28, 2021 6:24
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Après l’apparition d’une épidémie de virus du PCC* qui s’est rapidement propagée à différentes parties du Heilongjiang, le gouvernement provincial a annoncé cette semaine l’état d’urgence et a ordonné aux 38 millions d’habitants de rester chez eux.

Ces derniers jours, les villes et les communes ont adopté des réglementations plus strictes pour tenter d’arrêter la propagation.

À partir de la ville de Suihua, dans le comté de Wangkui, l’épidémie s’est rapidement étendue à trois provinces voisines, soit huit villes.

Un membre du personnel (au centre) vérifie la température corporelle d’une femme avant qu’elle n’entre dans une communauté de la ville frontalière de Suifenhe, dans la province du Heilongjiang, au nord-est de la Chine, le 22 avril 2020. (STR/AFP via Getty Images)

La ville de Suihua

Le 14 janvier, un habitant du comté de Lanxi, dans la ville de Suihua, a déclaré à Radio Free Asia que les autorités locales avaient décrété l’ordre de rester chez soi pour une durée indéterminée.

Il a ajouté que le confinement était obligatoire dans tous les villages, villes et comtés de Suihua, indépendamment du fait que des patients confirmés atteints de Covid-19 y soient détectés ou non.

Li Hui, un résident du comté de Wangkui, a déclaré à Radio Free Asia que 56 cas asymptomatiques avaient déjà été détectés dans le comté, mais que les autorités ne les avaient pas encore annoncés.

Elle a ajouté que plus de 60 complexes résidentiels ont été complètement confinés.

Le comté de Linkou

À Linkou, qui est sous la juridiction de la ville de Mudanjiang, les habitants ont tourné des vidéos détaillant la situation actuelle.

Un habitant a déclaré que l’hôpital de médecine traditionnelle chinoise du comté de Linkou a été vidé du jour au lendemain et transformé en centre de quarantaine de fortune. Epoch Times n’a pas pu vérifier cette information de manière indépendante.

Les supermarchés et les magasins locaux ont été fermés, tandis que les trains ne roulaient pas.

La ville de Harbin

Dans la capitale provinciale de Harbin, les autorités ont fermé le 14 janvier les routes menant aux autres villes et à l’aéroport de la ville.

Les résidents des complexes résidentiels de Minsheng et de Xiangzhong ont exprimé leur inquiétude quant au fait qu’ils pourraient être exposés au virus lors des tests d’acide nucléique obligatoires, car ils ont reçu des autorités l’instruction de se rendre dans des espaces clos. L’un de ces espaces était un parking souterrain rattaché à la communauté de Hengxiang Zhongshan, qui acceptait également les personnes des quartiers voisins pour les tests.

Une vidéo de 74 secondes mise en ligne le 12 janvier montre que dans plusieurs complexes résidentiels où vivaient des patients confirmés, les autorités ont soudé les portes, afin d’empêcher les gens de sortir et de propager potentiellement le virus.

La ville de Qiqihar

Les habitants de la deuxième ville de la province ont déclaré que les prix des légumes ont grimpé en flèche après la récente apparition du virus.

Les courges coûtent 10 yuans (environ 1,3 €) le kilo, les poivrons verts 18 yuans (environ 2,3 €) le kilo et les œufs 12 yuans (environ 1,5 €) le kilo.

Dans une vidéo qui a largement circulé sur Internet, on pouvait voir le personnel d’un supermarché remplacer les étiquettes pour indiquer des prix plus élevés, sous le regard des acheteurs.

Les personnes âgées faisaient également la queue devant les supermarchés, craignant que les produits alimentaires n’augmentent davantage.

Suivre la trace des personnes infectées

Dans la province voisine de Jilin, la commission de la santé a publié un avis, demandant des informations sur les personnes qui ont pris le même train que 5 voyageurs récemment testés positifs. Le train, qui a démarré le 5 janvier, avait passé les provinces de Heilongjiang, Jilin, Liaoning et Hebei, ainsi que les métropoles de Tianjin et Pékin, avec 20 arrêts en cours de route.

Selon le magazine économique chinois Caixin, le train se composait de 17 voitures, pour une capacité totale de 346 passagers. Toutes ses fenêtres étaient fermées et son système de circulation était actionné par des climatiseurs.

* Epoch Times qualifie le nouveau coronavirus, à l’origine de la maladie Covid-19, de « virus du PCC » parce que la dissimulation et la mauvaise gestion du Parti communiste chinois ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.

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