Selon le Wall Street Journal, le célèbre constructeur de voitures Ford a estimé à 3 milliards de dollars les pertes pour sa branche de voitures électriques.
Les bénéfices globaux devraient se situer, comme prévu, entre 9 et 11 milliards de dollars cette année, mais uniquement grâce aux ventes de véhicules à essence. Les camionnettes de la série F sont particulièrement populaires et rentables et ce sont essentiellement les combustibles fossiles qui garantissent l’activité verte de Ford, tout comme ils le font dans l’industrie de l’énergie électrique. Le constructeur a toutefois annoncé qu’il continuerait à investir dans les véhicules électriques, espérant une marge bénéficiaire d’exploitation de 8% d’ici la fin de 2026. Ce qui suppose néanmoins des changements spectaculaires dans les choix des consommateurs. Nous l’avons déjà écrit, les ventes ont chuté en Allemagne, y compris pour les voitures hybrides.
Ford peut se permettre d’attendre – même en produisant pendant un temps largement à perte – en partie parce qu’il bénéficie, directement ou indirectement, de subventions en amont et en aval de la chaîne d’approvisionnement, de production (batteries notamment) et de service (promotion pour la vente, bornes de recharge, etc.), des véhicules électriques. Le gouvernement démocrate américain soutient massivement le secteur et continuera à le faire, même si les consommateurs boudent celui-ci. Quitte à rendre obligatoire ce type de voiture. Le grand perdant est, comme souvent, le contribuable : c’est lui qui, pratiquement, en paye en partie la fabrication.
Article écrit par Nicolas Lecaussin. Publié avec l’aimable autorisation de l’IREF.
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