Ce jeudi 10 février, le préfet de police a annoncé interdire à Paris les « convois de la liberté », inspirés d’un mouvement lancé au Canada pour protester contre les restrictions sanitaires, qui prévoyaient de « bloquer la capitale » à partir de vendredi.
« Un dispositif spécifique sera mis en place (…) pour empêcher les blocages d’axes routiers, verbaliser et interpeller les contrevenants à cette interdiction », a indiqué la préfecture de police dans un communiqué.
Amende, mise en fourrière, suspension du permis…
Le préfet de police rappelle qu’entraver la circulation est passible d’une peine de deux ans d’emprisonnement, d’une amende de 4500 euros, de l’immobilisation et de la mise en fourrière du véhicule, de la réduction de moitié du nombre maximal de points du permis de conduire et de sa suspension pour une durée maximale de trois ans.
#Rappel ? | Le fait d’entraver ou de gêner la circulation est passible de :
? 2 ans de prison
? 4500€ d’amende
? Retrait de 6 pts sur le permis de conduire
? Immobilisation et mise en fourrière du véhicule
? Suspension pour une durée de 3 ans au plus du permis de conduire— Préfecture de Police (@prefpolice) February 10, 2022
« L’organisation d’une manifestation interdite peut être puni de six mois d’emprisonnement et de 7500 euros d’amende et les participants seront verbalisés avec une contravention de quatrième classe », soit 135 euros, ajoute la préfecture.
Paris via Bruxelles
Plusieurs convois ont pris la route pour rallier Paris vendredi dans la soirée, sans qu’aucun lieu précis de regroupement ne soit mentionné. Certains appellent ensuite à rejoindre Bruxelles pour une « convergence européenne » lundi 14 février.
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