Un drame s’est joué ce lundi soir à Saint-Herblain, dans la métropole nantaise. Un homme de 64 ans a tué sa fille de 28 ans, avant de se donner la mort. Il a laissé une lettre expliquant son geste.
C’est une découverte macabre que la sœur de la victime a faite, ce lundi 15 janvier à 18 h 15, dans le garage d’une maison située près du parc de la Bégraisière à Saint-Herblain. Un père de famille a étranglé sa fille, handicapée mentale, avant de se suicider, ainsi que le rapporte Ouest-France.
C’est la sœur de la victime de 28 ans qui, en rentrant au domicile familial après son travail, a trouvé les deux corps dans le garage, derrière un véhicule. Elle a aussitôt alerté les secours.
Le père et sa fille sont morts par strangulation, a indiqué une source policière à France Bleu. Une peluche se trouvait près du corps de la jeune femme, qui avait été recouverte d’une couverture. Avant le drame, le père de famille était allé chercher sa fille, placée dans un foyer.
Les enquêteurs ont retrouvé une lettre, écrite par le sexagénaire. Il explique qu’il souffrait terriblement de la mort de son épouse, survenue en novembre dernier, précise France Bleu. Il n’aurait pas voulu qu’à la suite de son suicide, sa fille handicapée soit une charge pour le reste de la fratrie.
« On n’aurait jamais imaginé cela »
Une enquête, confiée au service interdépartemental de la police judiciaire de Nantes, a été ouverte, a indiqué le procureur de la République de Nantes, Renaud Gaudeul. Celui-ci n’a pas souhaité confirmer ou infirmer le fait qu’il s’agisse vraisemblablement d’un homicide volontaire suivi d’un suicide. L’autopsie des deux corps doit être effectuée en fin de semaine.
Quant aux riverains, ils sont sous le choc. Une sexagénaire a indiqué à Ouest-France que l’auteur présumé de cette tragédie était un homme très calme. « On n’aurait jamais imaginé cela », a renchéri une autre voisine, pour laquelle « c’est surtout un drame familial ».
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