Selon Rex Lee, conseiller en cybersécurité chez My Smart Privacy, des documents classifiés récupérés au domicile du président Joe Biden dans le Delaware soulèvent de nouveaux problèmes concernant les liens de son fils, Hunter Biden, avec le PCC.
Des documents classifiés datant de l’époque où Joe Biden était vice‑président ont été découverts dans un think tank financé par l’université de Pennsylvanie, le Penn Biden Center à Washington. D’autres sont ensuite apparus dans une de ses résidences, celle de Wilmington dans le Delaware.
Les avocats de la Maison Blanche ont révélé que le premier lot de documents a été trouvé le 2 novembre 2022 au Penn Biden Center, ce qui a entraîné une enquête résultant sur la découverte d’autres documents le 20 décembre dans le garage de la maison du président, à Wilmington. Les 11 et 12 janvier, d’autres documents encore ont émergés dans la bibliothèque de cette même maison.
Tous ces documents classifiés proviennent de l’époque où il était vice‑président jusqu’en 2017.
Par ailleurs, Miranda Devine du New York Post a révélé que l’ordinateur portable de Hunter Biden contenait un justificatif prouvant que ce dernier avait vécu à Wilmington entre mars 2017 et février 2018.
Sur ce papier, Hunter Biden affirme avoir payé 49.910 dollars par mois pour vivre dans la résidence du Delaware. Paradoxalement, il déclare également être le propriétaire de la résidence.
Epoch Times n’a pas été en mesure de vérifier de manière indépendante l’authenticité de ce justificatif.
S’exprimant dans l’émission China in Focus de NTD, le média partenaire d’Epoch Times, Rex Lee estime que la découverte des documents classifiés à la lumière des liens entre Hunter Biden avec la société chinoise de capital‑investissement BHR (Bohai Harvest RST) est inquiétante.
« Si vous regardez Joe Biden en tant que vice‑président de 2008 à 2016, ces documents se trouvent dans cette résidence depuis au moins 2019, si les rapports sont corrects. Et c’est la même période où Hunter Biden louait cette résidence, qui est la maison de Joe Biden. Il payait 50.000 dollars par mois à son père pour rester dans cette maison. Donc tout tourne autour de lui. »
« Et Hunter Biden faisait activement du lobbying au nom de BHR pendant cette période. »
En 2013, la société Rosemont Seneca Partners, qui appartient à Hunter Biden (entre autres) signe un accord avec Bohai Capital, une filiale de la Banque de Chine, pour former un fonds d’investissement en coentreprise d’un milliard de dollars appelé Bohai Harvest RST (BHR).
Hunter Biden détient une participation de 10% en mai 2022, selon les registres de la société.
Les liens avec le renseignement chinois
Rex Lee évoque ensuite un personnage hautement compromettant : Patrick Ho. Or, apparemment, Patrick Ho est directement en lien (fait partie ?) avec les services de renseignement chinois et le Parti communiste chinois.
« Il y a une autre information préoccupante. Il s’agit de l’homme d’affaires chinois Patrick Ho… Il était en contact avec Hunter Biden, et ils étaient très proches à l’époque de la Bohai Harvest RST (BHR). »
À l’époque Patrick Ho, homme d’affaires basé à Hong Kong, est le secrétaire général d’une filiale de CEFC, le China Energy Fund Committee, un énorme conglomérat pétrolier qui gagne des milliards de dollars en Russie, Europe de l’Est et dans certaines régions d’Afrique.
Selon un rapport du Sénat (pdf), publié le 23 septembre 2020, des fonds d’investissements, créés de manière à remonter plus ou moins directement jusqu’à Hunter Biden en 2017 et 2018 perçoivent des millions du géant chinois de l’énergie CEFC.
Entretemps, en 2017, le cabinet d’avocat privé de Hunter Biden, Owasco, reçoit 1 million de dollars pour représenter Patrick Ho. Patrick Ho qui, malencontreusement, se retrouve « inculpé et condamné pour des délits de corruption internationale et de blanchiment d’argent découlant de son travail pour le Comité du fonds énergétique chinois soutenu par la CEFC », selon le rapport du Sénat.
Dans un courriel (pdf) on voit Hunter Biden récupérer cette patate chaude (le dossier de Patrick Ho) en traitant son client « de *** espion en chef de la Chine ».
« Et puis, cela peut aussi être lié à James Biden, le frère du président Biden, parce qu’en 2017, Patrick Ho a été arrêté aux États‑Unis. Et la première personne qu’il a appelée, c’est James Biden pour le faire sortir de prison », poursuit Rex Lee.
Notons encore un point, à savoir qu’en 2017, Hunter Biden a de sérieux problèmes de drogue (crack) et d’alcool.
Rex Lee conclut que Hunter Biden avait donc très probablement accès à des documents classifiés alors qu’il était à l’apogée de ses problèmes d’alcool et de drogue tout en étant entouré d’espions chinois.
« On peut considérer tout cela comme une combinaison dangereuse. Et le tout pris ensemble constitue une menace pour la sécurité nationale des États‑Unis. »
Epoch Times a contacté la Maison Blanche pour une demande de commentaires.
Jeff Carlson et Katabella Roberts ont contribué à cet article.
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