Les États-Unis ont proposé à la Corée du Sud de lui vendre pour près de 5 milliards de dollars de matériel et systèmes d’alerte et contrôle aériens, dont quatre avions.
Le département d’État a indiqué lundi avoir approuvé le principe d’une vente de quatre avions E-7 Airborne Early Warning & Control (AEW&C), de dix moteurs d’avions et d’autres systèmes et éléments de soutien, pour un coût estimé à 4,92 milliards de dollars. Cette annonce intervient alors que, selon l’armée sud-coréenne, la Corée du Nord a tiré tôt mardi une salve de missiles balistiques à courte portée, à quelques heures de l’élection présidentielle américaine.
« La vente proposée améliorera la capacité de la République de Corée à faire face aux menaces actuelles et futures en fournissant des capacités accrues de renseignement, de surveillance et de reconnaissance (ISR) et d’alerte et de contrôle aéroportés », a précisé le département d’État dans un communiqué.
Elle « augmentera également l’interopérabilité de l’armée de l’air de la République de Corée avec les États-Unis en matière de commandement, de contrôle, de communications, d’informatique, de renseignement, de surveillance et de reconnaissance (C4ISR) », selon le communiqué.
Une détection de missile plus rapide et à une plus grande portée
Les avions d’alerte et de contrôle, connus sous le nom de Wedgetails, permettraient à la Corée du Sud de détecter notamment les missiles plus rapidement et à de plus grandes distances qu’avec les systèmes radar basés au sol.
L’administration sud-coréenne chargée du programme d’acquisition de défense n’a pas commenté ce feu vert américain mais selon des sources proches de cette agence, l’américain Boeing fait partie des nombreuses entreprises envisagées pour le projet d’avion d’alerte avancée aéroportée de Séoul.
Jeudi, la Corée du Nord, dotée de l’arme nucléaire, avait testé ce qu’elle a affirmé être son nouveau missile balistique intercontinental (ICBM) à combustible solide, le plus avancé de son arsenal.
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