Les feux tricolores dits « récompense », qui passent au vert lorsque les limitations de vitesse sont respectées, sont désormais autorisés, a-t-on appris auprès de la Sécurité routière, confirmant une information du site Radars-auto.
Ce feu « comportemental » détecte les véhicules en approche ainsi que la vitesse des usagers et passe au vert lorsque ceux-ci respectent la limitation de vitesse, a expliqué la Sécurité routière. L’objectif est de fluidifier le trafic et d’inciter au respect des limitations. Les feux dits « sanction », qui passent au rouge lorsque l’usager dépasse les limitations de vitesse, demeurent interdits.
Selon l’arrêté publié le 16 avril au Journal officiel, ces feux radars ne sont valables qu’en agglomération et ne peuvent être installés au niveau des passages piétons, des intersections et à proximité du panneau d’entrée d’une commune. Ils sont généralement installés au milieu d’une route, dans des zones limitées à 30 ou 50 km/h.
Aucune obligation de leur présence en ville
Pour les villes, la présence de ces feux n’est pas une obligation. Elles sont donc libres de prévenir ou non les automobilistes. Ces derniers, par contre, s’ils ne respectent pas l’arrêt au feu rouge, reçoivent la même amende qu’un feu tricolore classique, à savoir 135 euros et quatre points en moins sur leur permis de conduire. Le passage au feu orange est également une infraction. Elle est sanctionnée d’une amende de 35 euros et n’entraîne pas de retraits de points.
Environ 1000 feux « récompense » étaient déjà utilisés par certaines communes en France, d’après les estimations du Syndicat des équipements de la route transmises par la Sécurité routière. L’arrêté a été pris à la suite d’expérimentations dans quelques villes et d’un groupe de travail durant l’année 2020.
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