Une adolescente affirme qu’elle est en train de se détransitionner après avoir été influencée par des utilisateurs de TikTok qui l’ont amenée à s’identifier à tort comme un garçon.
Ash Eskridge, 16 ans, étudiante à Missoula, Montana, a commencé à se transformer en garçon à l’âge de 13 ans. Elle a déclaré qu’elle se sentait déprimée à l’âge de 12 ans et qu’elle avait été manipulée par des « influenceurs de réseaux sociaux » qui lui avaient fait croire qu’elle était transgenre.
Ash a fait changer son nom légalement, sous le nom de Greysen, et a effectué une transition sociale, ce qui impliquait de changer de garde-robe et de se couper les cheveux. À l’âge de 16 ans, Ash a commencé à prendre de la testostérone et sa voix est devenue plus grave. Elle a réalisé qu’elle avait fait une erreur en avril, après s’être sentie « peu naturelle » en ayant des poils et une voix grave, et a commencé à se défaire de sa transition cette année.
Ash a déclaré que les influenceurs sur les réseaux sociaux populaires l’ont incitée à changer de sexe après qu’ils aient affirmé que la transition leur avait sauvé la vie.
« J’ai vu un tas de choses sur Internet et j’ai voulu me réparer de la même manière que ces personnes ont été réparées », a affirmé Ash. « J’ai vu des vidéos TikTok d’influenceurs qui disaient que la transition leur avait sauvé la vie. Je luttais et je voulais que cela me sauve aussi la vie. »
« Ma famille était dans une grande confusion – ma vie avait été très féminine et je n’avais jamais manifesté de dégoût à l’idée d’être une fille. Ils m’ont beaucoup soutenue, mais ils n’ont jamais pensé que c’était une bonne chose pour moi, mais ils m’ont quand même soutenue. »
Mme Eskridge a expliqué : « Elle nous a dit qu’elle était trans. C’était après le Covid et elle était souvent à la maison. Elle a commencé à passer trop de temps sur TikTok, à regarder les influenceurs qui disaient qu’ils avaient vécu la même chose. Ils disaient qu’ils avaient fait une transition et que cela les rendait heureux. Nous avons interrogé Ash et l’avons poussée dans ses retranchements ».
« Nous lui avons dit que nous l’accepterions pour ce qu’elle est, mais que nous ne pensions pas que c’était la bonne voie pour elle. »
Après avoir vécu comme un garçon pendant deux ans et demi, Ash a commencé à prendre des hormones.
« Ma voix ne me semblait pas correcte. Quand elle a commencé à devenir grave, cela m’a mis mal à l’aise et les poils du corps m’inspiraient vraiment du dégoût », a indiqué Ash. « C’était une grosse pression et ça me manquait d’être une fille – la façon dont j’étais perçue dans la société me manquait. Mon point de rupture a été quand j’ai rêvé que j’étais une fille et que je me suis dit : ‘Je ne peux plus faire ça’. »
En avril 2023, Ash a dit à sa famille qu’elle avait fait une erreur et qu’elle voulait abandonner la transition.
Mme Eskridge a déclaré : « Elle est venue nous voir et nous a dit qu’elle avait commis une erreur. Elle nous a dit à quel point elle était facilement influencée par les réseaux sociaux. Nous avons été très choqués, mais aussi soulagés, car nous n’aurions jamais pensé que c’était la meilleure voie pour elle. Comme je l’ai dit, nous avons été choqués, mais nous l’avons soutenue, nous l’avons toujours soutenue ».
Ash et Mme Eskridge ont toutes deux expliqué que la route avait été « difficile », Ash ayant perdu des amis depuis qu’elle avait décidé de se détransitionner. Aujourd’hui, le couple mère-fille souhaite s’exprimer et plaider en faveur d’une meilleure prise en charge de la santé mentale des adolescents qui vivent une situation similaire à celle d’Ash.
« J’ai dû me cacher, c’était vraiment difficile. C’était épuisant, les gens que je connaissais dans la vraie vie ne savaient pas que je n’étais pas né garçon », a déclaré Ash. « J’ai dû adapter ma façon de marcher et de parler, d’une manière qui n’était pas naturelle pour moi. Ils pensaient que j’étais né garçon, et après ma détransition, j’ai perdu beaucoup d’amis. »
« Je n’ai dit à personne que j’étais née fille, car j’avais honte et que cela me gênait. Je savais au fond de moi que ce n’était pas moi, que l’étiquette trans ne me correspondait pas ».
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