La tenue portée par l’archevêque de Paris ce samedi 7 décembre, lors de la cérémonie de réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris, a fait réagir nombre d’internautes.
Ce week-end était marqué par la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris, qui, durant cinq longues années, a subi de gigantesques travaux. Mais certains avaient aussi les yeux braqués sur les tenues liturgiques conçues par le créateur Jean-Charles de Castelbajac et arborées par les prêtres, les évêques et les diacres en ce jour mémorable. Composée de jaune, de bleu, de rouge et de vert, la grande cape portée par l’archevêque de Paris a fait couler beaucoup d’encre.
Comparé à Google Chrome
Plusieurs internautes ont pointé la similitude entre les couleurs du logo Google et celles de la chape de Monseigneur Ulrich. « Ridiculissime », a écrit un internaute, se demandant si « la tenue de l’archevêque était sponsorisée par Google Chrome » et dénonçant une France « dévastée à force d’occupation et de collaboration ». D’autres y ont vu un rapport entre le célèbre jeu de cartes « UNO », ou encore avec le non moins célèbre casse-tête Rubik’s Cube, dont les codes couleurs sont identiques.
La crosse a, elle aussi, reçu son lot de commentaires désabusés. L’ancien élu Christian Lechevalier a écrit avec sarcasme sur X : « Afin de prévenir tout nouvel incendie, Mgr Ulrich a intégré le gyrophare des pompiers à sa crosse d’évêque… »
« Nouveaux habits liturgiques de Notre Dame de Paris : laid, inapproprié et grotesque ! Personne, mais vraiment personne, ne pourrait objectivement et en toute bonne foi affirmer que ces habits honorent le Seigneur ou le lieu saint », s’est agacé Tribune Chrétienne sur X.
« Wokisme », « couleurs de l’Ukraine d’un côté et de la Palestine de l’autre »
Un internaute s’est demandé si l’archevêque Ulrich était « ignare », qualifiant son habit religieux d’« inconvenant, ridicule et déplacé ». « On n’est pas à la gay pride ! Comment l’évêché a pu laisser faire cela ? L’Église catholique est-elle à ce point infiltrée par les forces anti chrétiennes ? » s’est-il demandé.
D’autres ont comparé ces couleurs vives à « un wokisme satanique ». « Quelqu’un peut-il me parler de la tenue si étrange de Monseigneur Ulrich… Il ne lui manque pas grand-chose pour être un véritable arc-en-ciel », a assuré un internaute. « L’évêque a l’air d’un clown de cirque », a encore commenté un utilisateur quand un autre a mentionné des « prêtres déguisés en bonbons Dragibus ». Enfin, certains ont fait remarquer qu’il s’agissait des « couleurs de l’Ukraine d’un côté et de la Palestine de l’autre ».
Des couleurs symboliques
Jean-Charles de Castelbajac, lui, a voulu symboliser l’espérance par le vert, le sang du Christ et le feu de l’Esprit Saint par le rouge, le bleu étant associée à la Vierge Marie et le jaune symbolisant une teinte festive, comme il l’avait expliqué à l’AFP le 22 novembre dernier, et comme l’a par ailleurs révélé un internaute, n’hésitant pas au passage à qualifier tous les détracteurs d’« ignares ».
« Depuis le début de ma carrière, j’ai kidnappé l’arc-en-ciel », avait poursuivi le styliste de 75 ans, indiquant qu’il ne s’agissait pas « de faire des vêtements de luxe » mais de parler de « lux », qui signifie la « lumière » en latin. « On a décidé, avec le diocèse, qu’il n’y aurait pas de dessin et que je ferai un travail simplissime » avec des ornements « qui créent une proximité », qui parlent aux enfants, aux croyants comme aux athées, avait-il résumé auprès de l’AFP.
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