Selon une nouvelle étude, au bout de cinq mois, le vaccin Pfizer Covid‑19 n’a aucun effet.
Des chercheurs des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ont analysé les résultats de tests effectués sur des sites à travers les États‑Unis et ont déterminé que le vaccin était efficace à 60 % deux à quatre semaines après que les jeunes de 12 à 15 ans aient reçu la deuxième des deux doses du schéma primaire.
Mais l’efficacité, mesurée contre la maladie symptomatique, a rapidement chuté, atteignant 20 % vers le deuxième mois et zéro vers le cinquième mois.
Après cela, les personnes de cette tranche d’âge étaient à nouveau susceptibles d’être infectées par le SRAS‑CoV‑2.
L’efficacité du vaccin « n’était plus vraiment différente de 0 au bout du troisième mois après la deuxième dose », ont écrit les chercheurs dans l’étude, qui a été publiée par le Journal of the American Medical Association.
Pfizer, son partenaire BioNTech et les CDC n’ont pas répondu aux demandes de commentaires.
Les tests analysés ont été effectués entre le 26 décembre 2021 et le 21 février 2022. Il s’agissait de quelque 47 700 tests effectués chez des jeunes de 12 à 15 ans, dont près de la moitié n’étaient pas vaccinés. Les résultats de ces tests ont été fournis dans le cadre du programme « Increasing Community Access to Testing ». [Augmenter l’accès aux tests auprès de la population, ndt.] Ce programme du département américain de la Santé et des Services sociaux finançait les pharmacies afin qu’elles effectuent des tests. Les données relatives aux dépistages ont été complétées via des questionnaires remplis par ceux qui venaient se faire tester.
Parmi les limites de l’étude : le fait que la vaccination était autodéclarée.
L’étude a été financée par le gouvernement américain.
L’étude a également révélé que l’efficacité du vaccin contre l’infection symptomatique a rapidement chuté chez les enfants de 5 à 11 ans, passant de 60 % à 23 % un mois plus tard.
Selon les chercheurs, un des moyens de rendre de nouveau le vaccin efficace était de recevoir une dose de rappel.
Sur les 906 jeunes de 12 à 15 ans qui ont reçu une troisième dose, ou dose de rappel, l’efficacité a été mesurée à 71 % deux à six semaines après la réception.
D’autres études, cependant, montrent que la protection conférée par une dose de rappel, comme celle conférée par les deux premières doses, s’estompe rapidement.
« Étant donné le schéma bien établi d’affaiblissement de l’ARNm après deux doses et les premières preuves de l’affaiblissement de la protection des doses de rappel chez les adultes, il sera important de surveiller la durée de la protection des doses de rappel chez les adolescents », ont déclaré les chercheurs.
Les vaccins Pfizer et Moderna reposent tous deux sur la technologie à ARN messager.
Dans une autre étude publiée par la même revue le 13 mai, des chercheurs new‑yorkais ont indiqué que l’écart entre les risques d’infection et d’hospitalisation des jeunes vaccinés et non vaccinés se réduisait avec le temps, les enfants de 5 à 11 ans vaccinés étant infectés à un taux de 62 pour 100 000 et les non vaccinés à un taux de 70 pour 100 000.
Le rapport des taux d’incidence était de 1,1, le rapport des taux pour les 12 à 17 ans était de 2.
Les chercheurs ont également constaté que la protection contre l’hospitalisation diminuait considérablement avec le temps.
Selon eux, ces résultats prouvent qu’il faut poursuivre « les efforts visant à augmenter la couverture vaccinale chez les enfants et les adolescents. »
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