Les Jeux olympiques d’hiver de Pékin du 4 au 20 février 2022 se tiendront sans spectateurs étrangers et seront donc réservés au public chinois en raison de la pandémie de Covid-19, a annoncé le 29 septembre le Comité international olympique (CIO).
Par ailleurs, a indiqué le CIO, seuls les participants pleinement vaccinés seront dispensés de quarantaine. Ils intégreront une bulle stricte. Les autres devront observer 21 jours d’isolement, sauf « justificatif d’exemption médicale ».
Le CIO a déclaré qu’autoriser les supporters nationaux « facilitera la croissance des sports d’hiver en Chine en donnant à ces spectateurs une expérience olympique et paralympique directe des sports d’hiver d’élite, tout en apportant une atmosphère favorable aux sites ».
Ces décisions, annoncées par le CIO mais prises par les organisateurs chinois, sont un avant-goût du train de mesures qui seront dévoilées en octobre pour éviter que ces Jeux d’hiver ne virent au foyer de contamination du virus Covid-19, maladie causée par le virus du PCC (Parti communiste chinois), une menace qui avait déjà empoisonné la préparation des JO de Tokyo cet été.
La « bulle » olympique – une organisation en circuit fermé désormais familière au monde sportif – s’annonce différente qu’au Japon. Elle ne permettra pas de se mêler à la population, et prévoit un test Covid quotidien pour « tous les participants aux Jeux », ainsi que « pour la main-d’œuvre » résidant en Chine.
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