Alors que l’enquête sur la disparition du petit Émile piétine, les parents de l’enfant sont sortis de leur silence dans une interview exclusive accordée à Famille Chrétienne. Ils se sont confiés sur l’épreuve qu’ils traversaient, avec l’aide de la foi.
Colomban et Marie sont les parents d’Émile, le garçon de deux ans et demi ayant disparu le 8 juillet dernier alors qu’il se trouvait avec sa famille, dans le hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence). Recevant un journaliste de Famille Chrétienne dans l’intimité de leur maison familiale, ils ont exprimé leur douleur, mais aussi leur foi, dans un entretien publié ce mardi 29 août.
« On désespère un moment, et ensuite on est comme soulevés par l’espérance »
Les parents d’Émile ont tout d’abord, tenu à remercier tous ceux qui les ont aidés, d’une manière ou d’une autre, et ont respecté leur volonté en gardant « le silence face au harcèlement médiatique ». « Certains médias assez vicieux se sont permis de raconter n’importe quoi sur nous sous prétexte que nous étions cathos », ont-ils pointé. Marie a souligné combien il est « douloureux de voir certains parler pour ne rien dire sur nous, alors qu’il s’agit de notre fils qui a disparu ».
Si Colomban a indiqué n’avoir « pas de nouvelles informations particulières à communiquer » tout en précisant que « l’enquête continue », lui et son épouse ont néanmoins confié que même s’ils imaginaient le pire, ils ne pouvaient « s’empêcher d’espérer ». « Parfois, nous sommes submergés par le chagrin et l’angoisse. On désespère un moment, et ensuite on est comme soulevés par l’espérance », a révélé la mère d’Émile.
Les gendarmes ont fait preuve d’« un grand professionnalisme et de beaucoup d’empathie »
Dans cette « terrible épreuve », la foi qui les anime est une aide des plus précieuses. « Nous continuons à implorer le Seigneur. Nous ne tournons pas la page et nous continuons à espérer », ont-ils ajouté. « Nous n’avons pas peur de demander à Dieu un miracle ».
L’enquête judiciaire sur cette disparition a été élargie aux faits criminels « d’enlèvement » et « séquestration », sans que cette décision résulte d’avancées particulières dans l’enquête, a indiqué ce lundi 21 août une source judiciaire. Cette requalification – qui « n’est pas liée à une évolution dans l’enquête » mais est issue d’une décision « purement technique » ainsi que mentionné par le procureur-adjoint Emmanuel Merlin – va permettre aux enquêteurs d’avoir « plus de souplesse » dans le traitement de cette affaire.
Les parents du garçon disparu ont également salué l’investissement des gendarmes, qu’ils ont qualifié d’« exceptionnel » en raison du « grand professionnalisme » dont ils ont fait preuve dès le début, tout en ayant eu « beaucoup d’empathie » à leur égard.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.