Les parents d’un bébé prématuré d’un kilo, qui ont été forcés de lui dire adieu à deux reprises, se préparent pour son premier Noël

Par Caters News Agency
28 décembre 2020 17:50 Mis à jour: 28 décembre 2020 17:50

C’est la plus belle période de l’année pour cette jeune famille britannique qui va fêter son premier Noël avec son bébé prématuré.

Le bébé Abel Farrelly ne pesait qu’environ 454 g, c’est-à-dire moins qu’une boîte de soupe en conserve, lorsqu’il est né à 24 semaines en janvier.

Les parents Charlotte Dunraven et Caldhan Farrelly, tous deux âgés de 21 ans, ont dû dire adieu à leur petit garçon à deux reprises. À l’âge de 4 mois, Abel a subi deux grandes opérations et dix transfusions sanguines.

Bébé Abel Farrelly (Caters News)

Cependant, les parents optimistes, originaires de Salford, Manchester, savaient que leur fils était un petit combattant et ont refusé d’abandonner leur bébé, qui a passé 132 jours pénibles à l’hôpital.

Aujourd’hui, Abel est un bambin de 11 mois en pleine santé, qui sourit joyeusement.

« Nous étions aux anges quand nous avons pu l’emmener à la maison », a dit maman Charlotte, qui est maquilleuse. « La première chose que nous avons faite a été de nous coucher ensemble et d’admirer notre petit garçon parfait. »

Charlotte se souvient qu’elle était terrifiée lorsqu’elle a commencé à avoir des contractions à 24 semaines de grossesse. On lui a diagnostiqué une grave prééclampsie, une maladie qui provoque une hypertension artérielle.

En plus de cela, on lui a diagnostiqué le syndrome de HELLP, une complication rare du foie et de la coagulation sanguine.

Charlotte avec son bébé, Abel (Caters News)

Charlotte a confié : « J’ai fait une fausse couche à 17 semaines en mai 2019, j’étais donc très nerveuse à propos de cette grossesse. »

« J’ai fait des scanners supplémentaires pour m’assurer que tout allait bien. »

« À 20 semaines, j’ai eu le feu vert mais, un mois plus tard, les choses ont pris une tournure dramatique. »

« J’ai eu une douleur dans les côtes et une migraine qui m’a fait perdre la vue. »

« Je vomissais et mon estomac me faisait très mal. »

Le lendemain, la mère de Charlotte, qui est sage-femme, a vérifié sa tension artérielle et lui a conseillé d’aller à l’hôpital général de Manchester Nord.

« Je savais que ce n’était pas bon, car ma mère était blanche comme un drap, a dit Charlotte, mais je ne pensais pas que j’allais accoucher. »

Caldhan Farrelly tenant Abel. (Caters News)

La future maman a reçu un feu bleu pour aller à l’hôpital de Bolton, car Charlotte avait besoin d’une césarienne en urgence. Abel est né le 8 janvier et a été emmené directement à l’unité de soins intensifs néonatals de niveau 3. Charlotte n’a pas pu voir son bébé, car elle a été en soins intensifs pendant deux jours.

Charlotte a dit : « J’ai été complètement abasourdie quand ils m’ont dit que je devais accoucher. On m’a endormie et je n’ai pu voir mon petit garçon que deux jours plus tard. Je n’aurais jamais imaginé que la première fois que je verrais mon bébé, ce serait par téléphone. C’était horrible ! »

Quand Abel n’avait que 5 jours, les médecins ont dit à Charlotte de lui dire adieu, car ses poumons se remplissaient de sang.

« Je me suis levée en hâte de mon lit d’hôpital et j’ai soutenu ma cicatrice tout en courant à l’unité de soins intensifs néonatals », a dit Charlotte.

« Il semblait sans vie. Il y avait du sang dans la couveuse, et du sang sortait de sa bouche par ses poumons. »

« Je suis encore bouleversée rien qu’en pensant à cette horrible vision. J’avais le cœur brisé. »

(Caters News)

Les médecins n’ont pas pu donner de l’oxygène à Abel et ont pensé qu’il aurait de graves lésions cérébrales s’il s’en sortait.

L’aumônier est arrivé, mais Charlotte a refusé le service parce qu’elle savait que son fils n’allait pas mourir.

« J’avais déjà perdu un bébé, donc Abel était déjà une énorme bénédiction. Je savais qu’il n’allait pas me quitter », a-t-elle dit. « Je pouvais voir qu’il était un petit combattant fougueux, car ils l’ont mis sous sédatif à la dose maximale, et ses jambes donnaient encore des coups de pied. »

« Il n’abandonnait pas et moi non plus », a-t-elle ajouté.

Il a fallu quelques jours pour qu’Abel se stabilise, mais il a lentement commencé à « reprendre des forces de minute en minute » jusqu’au 21e anniversaire de Charlotte, qui a eu lieu huit jours plus tard. Les poumons du petit Abel s’étaient affaissés et les jeunes parents ont dû lui dire adieu à nouveau.

« Caldhan et moi avons sauté dans la voiture et nous sommes allés à l’hôpital au petit matin », a dit Charlotte.

« C’était horrible, nous étions si effrayés. Nous ne l’avions même pas encore pris dans nos bras », a-t-elle dit. « Les médecins ont dit que ça n’allait pas bien, car ils ne pouvaient pas lui donner de l’oxygène à nouveau. »

« Je me souviens avoir pleuré tout le long du trajet parce que j’avais si peur. Je ne voulais pas perdre un autre bébé », a-t-elle ajouté.

Caldhan et Charlotte avec Abel, 11 mois (Caters News)

Bébé Abel a lutté pour sa vie avec ses parents à ses côtés.

Heureusement, Abel s’est remis et ils ont pu le tenir dans leurs bras pour la toute première fois à l’âge de 3 semaines. Les deux parents admettent que c’était décourageant, car ils craignaient de détacher l’un des nombreux fils ou tubes. Cependant, leur joie s’est vite transformée en chagrin lorsque les médecins ont découvert une hémorragie cérébrale deuxième degré.

« Nous étions ravis de pouvoir enfin le tenir dans nos bras, mais c’était effrayant, il était minuscule », a dit Charlotte. « Les choses semblaient aller mieux, mais nous avons vite compris que chaque pas en avant signifiait 10 pas en arrière. »

« On nous a dit qu’il pouvait avoir des lésions cérébrales ou une infirmité motrice cérébrale. C’était terrible. »

Heureusement, l’hémorragie cérébrale s’est résolue d’elle-même et un trou dans son cœur s’est refermé sans opération. Tout allait bien jusqu’à ce que son poumon gauche s’effondre à nouveau.

« C’était vraiment des montagnes russes émotionnelles », a-t-elle dit. « On lui a diagnostiqué une maladie pulmonaire chronique qui est assez courante chez les prématurés. »

« J’ai passé chaque jour à ses côtés, ce qui était difficile puisque Caldhan ne pouvait pas venir en même temps. Nous nous relayions, mais il était difficile de ne pas avoir mon partenaire à mes côtés quand j’avais besoin d’une épaule pour pleurer », a-t-elle ajouté.

« Le fait d’être assise seule dans la salle d’attente pendant qu’il se faisait opérer les yeux au laser était éprouvant pour les nerfs. Mais je savais que mon fils irait bien, il avait déjà défié les probabilités. »

(Caters News)

Abel avait 4 mois lorsqu’il a été traité pour une rétinopathie des prématurés (RDP), une maladie oculaire qui peut conduire à la cécité. Comme si le petit n’avait pas déjà assez souffert, il a dû subir une autre opération pour retirer une hernie de la taille de la main de Charlotte, au niveau de l’aine.

« C’est époustouflant de voir à quel point il est résistant », a-t-elle dit. « Peu importe ce qui s’est passé, il n’a jamais abandonné. Il a subi sa dernière opération trois jours avant qu’on puisse l’emmener à la maison. »

En mai, le jour est enfin arrivé pour que les parents ramènent leur bébé incroyablement fort à la maison.

« Nous avons toujours su qu’il allait rentrer à la maison à un moment donné », a-t-elle dit. « C’était comme si nous attendions toute une vie pour le ramener à la maison. Le 24 mai sera toujours un jour spécial pour nous, vraiment le jour le plus heureux de tous les temps. »

La famille attend maintenant avec impatience son tout premier Noël. Abel est la preuve vivante que des miracles se produisent.

Charlotte mentionne : « C’est un petit garçon tellement drôle et il atteint tous ses objectifs. Il est le plus beau cadeau que nous puissions recevoir pour Noël et nous sommes impatients de le gâter. Il le mérite ! »

La maman, fière et reconnaissante, a remercié le personnel du NHS en finançant à hauteur de l’équivalent de 2000 euros l’unité de soins intensifs néonatals de l’hôpital général de Manchester Nord.

Elle félicite le personnel pour son professionnalisme et a offert des balançoires aux bébés prématurés.

« Je serai éternellement reconnaissante envers les médecins et les infirmières. Ils ont été formidables. Je ne m’attendais pas à récolter autant d’argent grâce à GoFundMe. »

« L’argent était un remerciement pour tout ce qu’ils avaient fait pour mon fils et pour aider les autres bébés qui ne reçoivent pas toute l’interaction et la stimulation dont ils ont besoin quand les parents ne peuvent pas être là. »

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