Le président américain Joe Biden et le premier ministre canadien Justin Trudeau font tout ce qu’ils peuvent pour que le Parti communiste chinois (PCC) évince les États‑Unis de son rang de première superpuissance mondiale. Ils contribuent à l’établissement de la domination chinoise. Tous les choix politiques de ces deux chefs d’État affaiblissent leur propre pays et le monde libre.
Aujourd’hui, les pays développés fonctionnent grâce à une énergie disponible et peu coûteuse. Tout dépend de l’énergie, depuis les voyages, les transports, les communications jusqu’à l’industrie manufacturière et le chauffage. Les États‑Unis et le Canada sont tous deux exceptionnellement riches en hydrocarbures, disponibles grâce à une technologie de pointe ingénieuse.
Avant l’administration de Joe Biden, les États‑Unis étaient indépendants sur le plan énergétique. Le pays était le premier producteur de pétrole et un exportateur d’énergie. Avant le gouvernement de Justin Trudeau, le Canada avait une industrie pétrolière dynamique avec la perspective de vastes exportations à travers le Pacifique.
Biden et Trudeau ont tous deux fait de l’anéantissement de l’industrie pétrolière la pièce maîtresse de leur politique. Ils ont justifié cela au nom d’une « menace pour la vie sur terre » que représentait le « changement climatique ». C’est un refrain que les hommes politiques répètent en boucle, de même que les grands médias. Tous n’ont cependant pas soutenu l’affirmation aberrante selon laquelle nous n’avons plus que 12 ans à vivre.
Ces dirigeants ont donc stoppé les projets de pipelines, imposé des réglementations très restrictives sur la production pétrolière et créé des impôts abusifs sur le pétrole. En réponse, l’industrie s’est repliée sur elle‑même et bien des acteurs du secteur ont tout simplement décampé. Tout ceci marque la fin de l’indépendance énergétique des États‑Unis et étrangle les exportations canadiennes de pétrole. Le prix du pétrole a grimpé en flèche et a déclenché l’inflation dans les deux économies.
L’autorité citée pour cette affirmation de « menace pour la vie sur terre », le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) de l’ONU, ne soutient pourtant pas cette affirmation dans ses rapports (contrairement à ce qu’affirme la couverture sensationnaliste des médias).
Ce que dit le GIEC est beaucoup plus mesuré et limité. C’est d’ailleurs ce qu’expliquent en détail divers comptes‑rendus faisant autorité :
‑ Fake Invisible Catastrophes and Threats of Doom de l’écologiste Patrick Moore, un des fondateurs de Greenpeace [Fausse catastrophe invisible et menace de ruine, ndt.] ;
‑ Unsettled : What Climate Science Tells Us, What It Doesn’t, and Why It Matters de Steven E. Koonin, ancien sous‑secrétaire aux sciences du département de l’Énergie de l’administration Obama [Incertain : Ce que la science du climat nous dit, ce qu’elle ne dit pas, et pourquoi cela compte, ndt.] ;
‑ et False Alarm : How Climate Change Panic Costs Us Trillions, Hurts the Poor, Fails to Fix the Planet de Bjorn Lomborg, ancien président du think tank Copenhagen Consensus.
Mais Joe Biden et Justin Trudeau, ainsi que de nombreux chefs d’État de pays développés, mettent à profit la menace d’une catastrophe environnementale pour imposer un contrôle resserré des populations, pour réduire les libertés individuelles et entrepreneuriales.
Leur programme consiste à remplacer des hydrocarbures efficaces et bon marché, ainsi que l’énergie atomique, par une énergie « propre et renouvelable » provenant de panneaux solaires et d’éoliennes. Malheureusement, ces technologies ne peuvent fournir qu’une infime partie de l’énergie nécessaire, actuellement, elles représentent environ 12% du marché américain. Bref, avec de telles énergies, la société risque de régresser à l’âge préindustriel.
Les dirigeants s’enthousiasment également pour les voitures électriques, malgré les importants dégâts environnementaux nécessaires à leur construction. Par ailleurs, il n’existe pas de réseau électrique permettant de les recharger sans les hydrocarbures tels que le charbon, qui, avec l’énergie atomique, fournissent actuellement 80% de l’énergie électrique.
Ainsi, Biden et Trudeau, en sapant et en bloquant les industries pétrolières, ont annulé l’avantage massif qu’avaient leurs pays sur la Chine en termes de ressources énergétiques indispensables. Ce faisant, ils privent également les alliés européens d’accès à des ressources énergétiques fiables et à des prix abordables. On constate désormais comment en Allemagne, la « transition verte » s’est soldée en une transition vers un manque d’énergie et le pays s’est vu contraint de revenir au charbon.
Non contents d’avoir détruit un des principaux piliers de la prospérité économique et de l’indépendance politique, Joe Biden et Justin Trudeau se sont attaqués à un autre secteur essentiel : l’agriculture.
Peu importe le poids de l’agriculture nord‑américaine dans l’approvisionnement alimentaire mondial, Biden et Trudeau ont suivi la voie du Sri Lanka en commençant par interdire les engrais et le bétail en vertu de la fascinante théorie selon laquelle les flatulences des vaches constituent une « menace pour l’existence de la planète ».
Ont‑ils remarqué, on se le demande, que la production agricole du Sri Lanka s’est effondrée en provoquant une pénurie alimentaire ? Ont‑ils relevé que l’État insulaire est en faillite en raison du manque d’exportations agricoles ?
Mais il n’y a pas de quoi s’inquiéter, ils ont un plan ! La consommation de viande sera remplacée par la consommation d’insectes. Et ils seront sans aucun doute les premiers à adopter ce nouveau régime.
Écraser deux industries indispensables au maintien de la prospérité ne suffisaient pas. Nos dirigeants ont fixé leur prochain objectif sur la destruction du capital humain américain et canadien. Ils ont fait cela non pas au nom de la sauvegarde de la planète, mais au nom de la « justice sociale ». Sous le prétexte fallacieux que nos pays sont « institutionnellement racistes », ils ont annulé la méritocratie, ignoré les réalisations et le potentiel, et les ont remplacés par des quotas racistes et sexistes, présentés comme des critères de « diversité, équité et inclusion » (DEI).
Dans la pratique, la « diversité » signifie de favoriser certaines races, ethnies, sexes et sexualités et d’en exclure d’autres, en particulier la race majoritaire dans les deux pays et la moitié de la population qui est du « mauvais » sexe. « Équité » signifie l’égalité forcée des résultats indépendamment des performances, et la suppression des performances supérieures. L’« inclusion » signifie ne jamais soulever de questions qui pourraient heurter les identités et les intérêts particuliers de catégories de personnes privilégiées, de peur qu’elles ne se sentent « en danger » et insultées. Cette nouvelle forme de racisme et de sexisme, voilà ce qu’on nomme la « justice sociale ».
Grâce à ces contraintes, il est garanti que les personnes les plus intelligentes et les plus compétentes sont mises à l’écart et remplacées par des personnes avec un niveau moyen et des capacités inférieures. Aujourd’hui, dans nos pays, les professeurs d’université, les avocats, les médecins, les ingénieurs, les pilotes de ligne, les généraux et les amiraux, les comptables, les scientifiques, les soldats, les dentistes, les chefs d’entreprise, les membres de conseils d’administration, les juges et les fonctionnaires de toutes sortes sont choisis selon les critères de la diversité, sans réelle considération pour leurs compétences.
Doit‑on vraiment se réjouir de voir son chirurgien, pilote de ligne, avocat ou autre, qualifié en fonction de sa race, de son sexe et de sa sexualité et non en fonction de ses capacités ?
Selon l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), dans les résultats de 2015 du Programme international pour le suivi des acquis des élèves, le Canada s’est classé au 7e rang en sciences, au 9e rang en mathématiques et au 3e rang en lecture par rapport aux autres pays, tandis que les États‑Unis étaient 24e en sciences, 38e en mathématiques et 24e en lecture. Cette performance du Canada ne durera pas longtemps face à l’engagement de Trudeau d’atteindre la médiocrité des critères DEI.
De leur côté, les États‑Unis vont également avoir du mal à maintenir un niveau déjà quelconque. Avec la volonté de Biden de promouvoir dans les écoles la mise au rebut des compétences au profit d’idéologies « antiracistes » et « trans ». C’est un tableau sombre pour le pays, et pour tous ceux qui souhaitent le voir conserver son rôle de première puissance mondiale.
Enfin, suivant la devise antique « diviser pour mieux régner », les dirigeants Biden et Trudeau ont clivé leurs pays pour faciliter la domestication chinoise. Joe Biden est entré en fonction en prétendant unifier le pays, mais il a immédiatement qualifié la moitié de l’électorat de Trump de « suprémacistes blancs » et de « terroristes intérieurs ». Il a chargé les organes de sécurité d’incarcérer les manifestants du Capitole, en les qualifiant d’ « insurgés ».
L’emprisonnement des opposants politiques de Biden était tout à fait hors norme. D’autant que sur l’ensemble du territoire, les procureurs démocrates libèrent régulièrement des récidivistes violents sans aucune sanction. Le FBI a reçu l’ordre de cibler les parents devenus des « terroristes nationaux » pour avoir osé se plaindre lors de réunions de parents d’élèves. Joe Biden a éviscéré l’armée, d’abord par une chasse aux sorcières contre les « suprémacistes blancs », puis en licenciant ceux qui refusaient le « vaccin » Covid, inutile et potentiellement dangereux. L’armée chinoise se frotte les mains.
Justin Trudeau, alors même qu’il a réduit les médias au silence avec l’argent des contribuables, a imposé des mandats draconiens face au Covid‑19, réduisant les voyages, bloquant les entrées et les sorties. Il a maintenu ces mandats avec une férocité croissante alors que la plupart des autres pays, à l’exception de la Chine, les assouplissaient ou les annulaient.
Les héros de la crise canadienne du Covid – les camionneurs qui ont transporté de la nourriture et du carburant à travers le pays alors que plus personne ne faisait rien du fait des confinements – étaient aux prises avec les politiques transfrontalières onéreuses du Covid. Lorsqu’ils ont protesté pacifiquement, en enfreignant seulement les règles de stationnement, le premier ministre Trudeau les a attaqués en les qualifiant d’antisémites, d’islamophobes, d’anti‑noirs (même les camionneurs noirs), d’homophobes et de transphobes, en prétendant qu’ils constituaient une « minorité marginale » et en les comparant aux nazis.
Comme si cela ne suffisait pas, il a invoqué la Loi sur les mesures de guerre (aujourd’hui appelée Loi sur les mesures d’urgence) pour utiliser les pouvoirs de la loi martiale afin de réprimer la manifestation pacifique. Le pays est maintenant divisé entre les partisans du Parti libéral de Trudeau et la majorité qui méprise Trudeau et ses complices.
S’ils étaient des agents secrets rémunérés du Parti communiste chinois, Biden et Trudeau n’auraient pas pu faire mieux pour garantir le triomphe de la Chine sur les États‑Unis, le Canada et l’Occident.
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