Déjà « au front » dans les régions les plus touchées par le virus du PCC, les pompiers sont de plus en plus sollicités et commencent à rentrer « dans le dur » dans le reste du pays, soulignent leurs responsables.
« Dans certains endroits comme le Grand Est, la vague est en cours et nous sommes au front. Dans les autres, on s’y prépare », a expliqué mercredi à l’AFP Grégory Allione, président de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSPF), qui chapeaute les quelque 250.000 pompiers du pays.
Le Covid-19 représente aujourd’hui « 50% des interventions des pompiers dans le Grand Est », région où la situation est la plus critique, « et 10 à 20% dans les départements pas trop atteints », a-t-il précisé.
Epoch Times renomme le coronavirus « virus du PCC », la dissimulation et la mauvaise gestion du Parti Communiste Chinois (PCC) ayant permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.
A la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP), qui gère la capitale et sa petite couronne, dans une région devenue le deuxième foyer de contamination français, on se prépare « à une vague d’interventions importante en milieu ou fin de semaine ».
« Pour l’instant, nous ne sommes pas saturés », précise le lieutenant-colonel Gabriel Plus, responsable de la communication. Et ce grâce au confinement, qui a permis les premiers jours de faire chuter le nombre d’interventions.
Mais la vague « a commencé », souligne Bertrand Prunet, médecin-chef de la brigade. « Depuis 24-48 heures, on commence à rentrer dans le dur, le Covid-19 représente déjà un tiers de notre activité ».
« On n’a aucune idée de l’ampleur qu’aura la vague » du coronavirus en France, « mais on observe ce que vivent nos collègues du Grand Est », souligne M. Allione.
Dans cette région, où Emmanuel Macron est attendu dans l’après-midi, « on a un afflux de personnes en détresse respiratoire, des dispositifs de réanimation sur-sollicités », note-t-il, précisant que les 6.357 ambulances des pompiers français sont équipées en respirateurs et oxygène.
L’activité augmente dans les centres d’appels d’urgence des pompiers, « notamment sur les plate-formes d’appel d’urgence 112 mutualisées avec les Samu », explique M. Allione.
Les pompiers, qui comptent en leurs rangs 4.000 médecins, 7.133 infirmiers, 83 cadres de santé, 545 pharmaciens, 303 vétérinaires et 303 psychologues, respectent de très strictes mesures de précautions (masques, distanciations, équipement complet en présence de personnes contaminées, désinfection du matériel ensuite), a-t-il rappelé.
La circulation du coronavirus s’accélère en France, avec plus de 1.000 morts depuis le début de l’épidémie et un personnel soignant plus que jamais sous tension.
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