MONTPELLIER – Lorsque Shen Yun passe par la capitale du Languedoc lors de sa tournée mondiale annuelle, la musicienne et auteure, metteure en scène, comédienne scénographe Joséphine Laurens ne manque jamais l’occasion d’aller voir le nouveau spectacle de la compagnie de danse classique chinoise. « Chaque fois que je suis venue voir ce spectacle, j’ai toujours eu l’impression qu’une nouvelle étape avait été franchie vers cette quête de la lumière, qui réunit les gens au lieu de les diviser comme le font les religions », confie-t-elle. « Et j’ai trouvé ça très beau. »
Joséphine Laurens a vécu une certaine émotion en découvrant le tout nouveau spectacle de Shen Yun au Corum de Montpellier ce vendredi 28 mars 2025.
« Je suis très émue par ce spectacle », assure-t-elle. Elle estime que la représentation de la compagnie basée à New-York offre « des marches vers la spiritualité », tout comme ce qu’elle s’efforce de faire dans ses propres créations.
« Que le corps finisse par s’élever et du coup, l’esprit soutient le corps et ouvre des portes, même à travers les drames, c’est ce que me révèle chaque fois ces spectacles depuis que je suis à Montpellier », explique celle qui est arrivée dans cette ville à la suite d’un drame, l’incendie de son immeuble à Auteuil.
« Il y a à la fois ce travail du corps qui fait tout pour pouvoir représenter ce qui est en réalité, cette vérité spirituelle. Et je trouve ça très très fort. »
Musicienne, Joséphine Laurens est aussi l’auteure et l’interprète de spectacles musicaux. Violoniste, elle a obtenu la médaille d’or en violon au Conservatoire de Marseille.
Lors des représentations de Shen Yun, Mme Laurens a vu une progression chaque année dans le spectacle. « C’est cela qui me plaît, c’est que chaque fois on avance un peu plus dans cette démarche spirituelle qui élève, mais sans perdre cet enracinement, cette beauté de la vie terrestre d’une certaine façon, parce que le corps continue à garder son importance, mais il s’accorde à la lumière et à la dynamique spirituelle. »
Cet aspect spirituel plaît beaucoup à celle qui dit avoir « beaucoup travaillé sur les différentes religions et spiritualités ».
« Je trouve ça très très beau. Et je viens chaque fois », précise-t-elle.
Au niveau artistique, Joséphine Laurens estime que Shen Yun présente la perfection. « On se demande comment c’est possible d’atteindre une pareille perfection. Si, on le sait, par des heures et des heures et des heures de travail », affirme la professionnelle du spectacle. « C’est la perfection, c’est la perfection », répète-t-elle.
En tant que violoniste, l’artiste est particulièrement sensible à la musique unique de Shen Yun et au travail des musiciens. « Évidemment, j’ai apprécié toutes les fois la qualité de l’orchestre. Il y a une plénitude. Tous les instruments sont magnifiquement joués. »
Elle a aussi été touchée par les chanteurs ainsi que par la joueuse d’erhu venue faire un solo sur scène. L‘erhu est un ancien instrument chinois, une sorte de violon à deux cordes vieux de 4000 ans. « C’était magnifique. Et la pianiste soutient », a remarqué celle qui a eu elle-même pour partenaire une pianiste concertiste pour plusieurs de ses spectacles musicaux.
« J’ai été frappée par les paroles du chanteur alors qu’il parlait du chemin de la vérité, de la vie », ajoute-t-elle.
L’artiste ressort de la représentation avec de l’espoir et de la positivité. « Quand on entre dans ce spectacle, on vient de la rue. On a entendu des informations qui donnent l’impression que la terre est en dégénérescence. Et quand on sort de ce spectacle, on dit non. Il y a encore, cette flamme qui existe quelque part et c’est à nous de choisir si on veut faire partie de ce peuple ou si on veut se laisser entraîner vers le bas. »
Pour Joséphine Laurens, Shen Yun peut apporter « une force » aux spectateurs, qui peut les aider à faire un choix décisif. « Je pense qu’il y a beaucoup de gens qui, en sortant de là, sentent qu’il se passe quelque chose quelque part. Maintenant, il y a ceux qui auront le courage, je dirais la volonté, de faire partie de ceux qui sont là, et puis les autres, comme on voit dans certains éléments justement du spectacle, qui vont se laisser retomber parce que c’est plus facile », explique-t-elle.
« Mais en même temps, il y a cette flamme qui continue et je crois qu’on en a besoin dans ce moment où on a l’impression que la terre est en train de dégénérer. On voit de la violence partout, parce qu’on ne nous montre jamais justement que partout, il y a aussi de ces flammes vivantes qui cherchent à ce que le monde devienne meilleur ; des gens en devenant eux-mêmes meilleurs pour témoigner », continue-t-elle. « Et je trouve cela très beau. »
« Je suis très contente parce que finalement je me trouve en fraternité, parce que quelquefois on a l’impression d’être tout seul à vouloir ça », constate Mme Laurens. « Et quand on voit des spectacles comme celui-ci, on se sent entouré, fortifié, avec le désir de continuer sur le chemin qu’on a commencé tout seul. »
Epoch Times est partenaire de Shen Yun Performing Arts. Nous avons couvert les réactions du public depuis la création de Shen Yun en 2006.
