Les supermarchés E. Leclerc ont vendu des produits Lactalis malgré le rappel

9 janvier 2018 16:22 Mis à jour: 30 avril 2021 15:12

Le premier groupe français de grande distribution, E. Leclerc, a reconnu mardi avoir vendu des reliquats de produits Lactalis concernés par le rappel à l’international du 21 décembre dans certains de ses magasins.

Malgré l’application de cette mesure de rappel consécutive à la découverte d’une contamination aux salmonelles, « il apparaît que 984 produits ont malgré tout été vendus après le rappel, dans plusieurs magasins », indique dans un communiqué le distributeur, sans localiser les points de vente concernés.

E. Leclerc explique avoir constaté le dysfonctionnement après un problème identifié dans un magasin E. Leclerc du nord de la France, suivi d’« un audit interne de vérification de la bonne application des mesures de retrait des produits de l’entreprise Lactalis ».

L’usine de lait infantile de la société laitière Celia qui appartient au groupe LNS Lactalis à Craon, dans l’ouest de la France. (DAMIEN MEYER / AFP / Getty Images)

E. Leclerc a lancé un examen de ses procédures « afin d’identifier précisément les raisons de ce dysfonctionnement et de mettre en place les mesures correctives nécessaires », ajoute le groupe.

Le 21 décembre, Lactalis a procédé au rappel de l’ensemble de ses laits et autres produits infantiles produits dans son usine de Craon (Mayenne), depuis février 2017, après la découverte d’une contamination aux salmonelles.

 

Un premier rappel de certains lots de laits infantiles avait été décrété le 2 décembre puis le gouvernement avait annoncé un retrait massif de produits issus de l’usine de Craon le 10 décembre.

La bactérie incriminée est probablement la même que celle qui avait frappé le site en 2005, a indiqué lundi l’Institut Pasteur.

 

Au 20 décembre, Santé publique France avait recensé 35 nourrissons atteints de salmonellose en France depuis mi-août, dont 31 ayant consommé un lait infantile de l’usine de Craon.

 

« Le nombre est assez faible » et « je ne pense pas qu’il devrait beaucoup évoluer », a estimé lundi Simon Le Hello, codirecteur du Centre national de référence salmonelle de l’Institut Pasteur, qui enquête sur cette bactérie.

I.M. avec AFP

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.