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Les terroristes de l’EI perdent du terrain

octobre 12, 2017 13:30, Last Updated: octobre 12, 2017 13:38
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La nouvelle avancée du régime, soutenu par l’aviation russe, lui permet de couper la route principale reliant Mayadine à Boukamal, localité à la frontière avec l’Irak, sans toutefois entraver toute communication entre ces deux bastions de l’EI, selon l’OSDH.

Les terroristes de l’EI avaient réussi la semaine dernière à chasser les forces du régime de Mayadine, deux jours après leur première percée dans cette ville, considérée comme l’un des derniers fiefs des jihadistes dans l’est syrien.

« Les forces du régime, menées sur le terrain par les forces russes, ont pris le contrôle de quatre quartiers au moins de Mayadine », a indiqué jeudi à l’AFP le directeur de l’OSDH Rami Abdel Rahmane.

Mayadine avait récemment été décrite par une source militaire syrienne comme la « capitale sécuritaire et militaire » de l’EI dans la province pétrolière de Deir Ezzor, frontalière de l’Irak.

Les forces russes « supervisent les opérations militaires, participent aux combats sur le terrain, et mènent des frappes aériennes intensives », selon M. Abdel Rahmane, qui souligne « la violence des combats ».

L’avancée du régime intervient malgré l’arrivée de renforts de l’EI, qui a accueilli un millier de combattants venus d’Irak, notamment des commandants militaires qui se sont déployés sur les divers fronts de l’est de Deir Ezzor.

Les jihadistes, qui contrôlent toujours plus de la moitié de la province de Deir Ezzor, sont sous le coup de deux offensives distinctes dans cette région.

Si la route principale entre Mayadine et Boukamal a été coupée, « une route secondaire » existe toujours entre les deux villes, et pourrait être utilisée par les jihadistes en cas de retrait, selon l’OSDH.

Confrontée à de multiples offensives en Syrie et en Irak, l’organisation ultraradicale a perdu une grande partie des vastes territoires conquis en 2014.

Elle vient récemment de perdre Hawija, le dernier grand centre urbain qu’elle contrôlait encore en Irak.

Déclenché en 2011 par la répression gouvernementale de manifestations pacifiques, le conflit en Syrie s’est complexifié avec l’implication de pays étrangers et de groupes jihadistes, sur un territoire de plus en plus morcelé. Il a déjà fait plus de 330.000 morts et des millions de déplacés et réfugiés.

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