Le rapport du Sénat américain qui vient d’être rendu public dévoile que la société gazière ukrainienne Burisma a embauché Hunter Biden en tant que « consultant », en mai 2014, quelques semaines seulement après que le vice-président Joe Biden eut pris l’initiative d’aider l’Ukraine à lutter contre la corruption (sic). Dans l’affaire de la « collusion avec la Russie » qui mettait en cause le président Trump, des documents du FBI déclassifiés confirment qu’il y a bien eu un montage mis au point par des anciens du FBI avec la bénédiction et l’argent des Démocrates. Les (vrais) coupables seront-ils punis un jour ?
Quelle ironie de l’histoire ! Cela fait pratiquement 4 ans que les médias et les « analystes » se déchaînent contre le président milliardaire Trump, ses « affaires », son caractère amoral et son supposé penchant pour la corruption et les magouilles. Or, celui qui voulait se présenter comme un président « normal » (on en a connu en France, aussi, avec François Hollande), Joe Biden, devra normalement s’expliquer sur les affaires louches de son fils, Hunter, à une période où il était vice-président. Le rapport du Sénat américain qui vient d’être rendu public dévoile que la société gazière ukrainienne Burisma a embauché Hunter Biden en tant que « consultant », en mai 2014, quelques semaines seulement après que le vice-président Joe Biden eut pris l’initiative d’aider l’Ukraine à lutter contre la corruption (sic). Burisma était l’une des principales cibles de l’enquête, et des responsables britanniques avaient saisi les comptes bancaires londoniens du propriétaire de Burisma. Hunter n’avait aucune expérience en Ukraine ou en gaz naturel. Il faut rappeler que c’est à cause de l’Ukraine qu’a été lancée la procédure de destitution contre Trump…
De même, on apprend que les sociétés de « conseil » de Hunter Biden ont reçu des millions de dollars grâce à d’autres accords avec des étrangers au cours des années Obama. En 2014, un virement bancaire de 3,5 millions de dollars a été effectué par Elena Baturina, la veuve de l’ancien maire de Moscou. Le rapport détaille un « vaste réseau de relations commerciales et de transactions financières entre la famille Biden et les ressortissants chinois ». Ainsi qu’avec plusieurs millionnaires roumains, investisseurs dans l’immobilier à Bucarest et qui ont été accusés de corruption et de trafic d’influence. Plusieurs de ces transactions impliquaient aussi le frère de Hunter, James Biden.
Les médias n’ont pas insisté sur l’enquête du Sénat . Lequel s’interroge sur les compétences du fils Biden en matière de gaz ou d’immobilier (à Moscou et en Roumanie ! ). Elles doivent être reconnues, puisqu’il est si demandé en tant que conseiller. Cependant, elles semblent aussi rendre le Sénat très perplexe.
L’affaire de « collusion russe » lancée par les Démocrates dès 2016 a duré trois ans. Trois ans pendant lesquels elle a régulièrement fait la Une des médias, tous ou presque reprenant en choeur les accusations contre le président… jusqu’au rapport Mueller. Il apparaît clairement désormais que la procédure suivie à l’encontre de Trump a été entièrement à charge. Des documents du FBI déclassifiés apportent la preuve que l’agence s’est appuyée sur un agent russe présumé pour les informations qu’elle a utilisées afin d’obtenir un mandat de surveillance secrète contre l’ancien conseiller de Trump, Carter Page.
Le FBI a compris très vite (décembre 2016) qu’il s’agissait d’une désinformation russe (« fake news ») mais a poursuivi l’enquête avec l’appui et l’insistance de l’administration Obama. Une série de messages datant du début janvier 2017, et qui ont été depuis divulgués, prouvent bel et bien qu’Obama et Clinton souhaitaient « mettre le paquet » sur cette affaire et voulaient à tout prix dénicher quelque chose susceptible de démontrer la « collusion russe » de l’équipe de Trump. On sait maintenant qu’il y a bien eu un montage pour parvenir à ces fins, mis au point par des anciens du FBI avec la bénédiction et l’argent des Démocrates.
Les (vrais) coupables seront-ils punis un jour ? Si l’on suit la logique des tactiques démocrates, la nouvelle juge nommée par Trump à la Cour suprême devrait être la cible des prochaines attaques. Sur quelles bases ? Nous le saurons sans doute au prochain numéro.
Article de Nicolas Lecaussin avec l’aimable autorisation de l’IREF
Directeur de l’IREF, Nicolas Lecaussin est diplômé de Sciences-po Paris, ancien président de l’iFRAP (Institut Français de Recherche sur les Administrations Publiques), fondateur de l’association Entrepreneur Junior et auteur de plusieurs ouvrages sur le capitalisme, l’Etat et les politiques publiques.
Auteur de plusieurs ouvrages dont : Cet Etat qui tue la France (Plon, 2005), L’absolutisme efficace (Plon, 2008), Au secours, ils veulent la peau du capitalisme ! (First Editions, 2009), A quoi servent les riches, coauteur (Lattès, 2012), L’obsession antilibérale française, Anti-Piketty, coauteur (libréchange, 2015).
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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