Souvenez-vous, en juin 2023, un « réfugié » syrien anonyme a poignardé six personnes dans une cour de récréation. Il avait demandé l’asile en France mais a été débouté, car ayant déjà obtenu l’asile en Suède quelques années plus tôt.
En Suisse, ce mois-ci, un homme armé d’une hache a pris des passagers en otage dans un train jusqu’à ce que la police l’abatte. Probablement Iranien, il avait été « assigné à un centre de demandeurs d’asile », selon les rapports.
Ce mois-ci, à Londres, un Afghan, Abdul Ezedi, a jeté de l’acide sur une femme et ses filles. Il s’est introduit clandestinement dans le pays. Il a été accusé de délits sexuels en 2017 et 2018, mais n’est pas allé en prison. Lors de sa troisième demande d’asile, il a prétendu s’être converti au christianisme et a obtenu l’asile au motif qu’il serait persécuté s’il était renvoyé dans son pays.
Aux États-Unis, l’Éthiopien Bazen Berhe vient d’être condamné à 100 ans de prison pour avoir poignardé à mort un collègue dans un parking de supermarché en avril 2021. Le motif apparent du crime serait une « colère noire » après le rejet de sa demande d’asile. Il a déclaré qu’il « aurait poignardé n’importe qui… même un enfant de 4 ans », tellement il était en colère.
Ensuite, toujours aux États-Unis, Ahmed Shihab, un Irakien venu avec un visa de touriste a demandé l’asile en 2020, puis s’est lancé dans un complot visant à faire entrer des terroristes de Daesh pour assassiner l’ancien président George W. Bush.
Des jeunes, membres de gangs, entrent illégalement dans certains pays, soi-disant pour y demander l’asile, mais se lancent dans des opérations de vol de téléphones, comptes bancaires, et autres. La police n’a très souvent qu’à aller les chercher dans les refuges pour migrants, financés par les contribuables.
Quel est le point commun entre toutes ces histoires ? Elles impliquent toutes des ressortissants étrangers pendant ou après leur procédure d’asile. En raison de l’afflux constant de migrants économiques qui présentent de fausses demandes d’asile (les raisons économiques ne sont pas suffisantes pour demander l’asile), les pays souhaitables comme ceux de l’Union européenne, se retrouvent avec une population importante d’étrangers qui vivent ici indéfiniment dans l’attente d’une audience de demande d’asile. Et même lorsque l’asile leur est refusé et qu’ils sont censés être expulsés, nombre d’entre eux restent en tant que « zombies de l’asile », en d’autres termes, ils continuent physiquement à vivre ici mais n’existent pas en tant que tels.
Pour la plupart d’entre eux, nous ne savons rien de leurs antécédents criminels ou de leur santé mentale. Les gouvernements qui n’expulsent pas les faux demandeurs d’asile – ou du moins ceux qui sont des dangers connus – obligent donc les citoyens de leur pays à supporter les risques sérieux d’agressions physiques comme celles mentionnées ci-dessus.
Aux États-Unis, les gangs vénézuéliens sont théoriquement en attente d’une demande d’asile. Ils prétendent donc qu’ils ne peuvent pas rentrer chez eux parce qu’ils seraient persécutés pour des motifs politiques, religieux ou autres. La résolution de leur cas pourrait prendre de nombreuses années. La police parle de criminels fantômes. « Pas d’antécédents criminels. Pas de photos. Pas de téléphone portable. Pas de réseaux sociaux. Parfois, nous n’avons même pas de nom ou de date de naissance clairs ».
Le système d’asile européen ne fait pas la distinction entre les personnes qui fuient pour sauver leur vie et les migrants à la recherche d’un emploi, mais il n’expulse pas non plus la plupart de ceux qui ne remplissent pas les conditions requises pour obtenir l’asile. Environ un million de personnes ont demandé l’asile l’année dernière dans l’Union européenne, et un peu plus de 40 % d’entre elles l’ont obtenu. Pourtant, l’année dernière, seuls 65.000 des 400.000 arrêtés d’expulsion pris dans l’UE ont été exécutés. Cela signifie que la plupart des demandeurs d’asile déboutés, dont certains représentent une menace évidente pour l’ordre public, restent tout simplement dans le pays.
Reproduit avec l’autorisation de The Daily Signal, une publication de la Heritage Foundation.
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