Après l’Italie, l’Espagne a décidé samedi de durcir les mesures prises pour lutter contre le Virus du PCC en ordonnant à tous les salariés travaillant dans des secteurs non essentiels de rester chez eux durant deux semaines.
Epoch Times fait référence au nouveau coronavirus causant la maladie du COVID-19 comme étant le virus du Parti communiste chinois (PCC), parce que la dissimulation et la mauvaise gestion du PCC ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.
La mesure annoncée par le chef du gouvernement Pedro Sanchez intervient alors que le pays a enregistré 832 morts en 24 heures, selon le dernier bilan publié samedi, un nouveau record qui porte le nombre total de décès à 5.690.
« Tous les salariés des activités non essentielles devront rester chez eux durant les deux prochaines semaines », soit jusqu’au jeudi 9 avril, début du week-end de Pâques, a déclaré M. Sanchez. Sont considérées comme activités essentielles la santé, l’alimentation ou l’énergie notamment.
Cette mesure sera approuvée dimanche lors d’un conseil des ministres extraordinaire.
Confinement jusqu’au 11 avril
Le but est de réduire encore plus la mobilité et donc la potentielle propagation du virus alors que les Espagnols sont déjà soumis depuis mi-mars à un confinement des plus stricts qui a été prolongé jusqu’au 11 avril.
Jusqu’ici ils ne pouvaient sortir de chez eux que pour travailler si le télétravail n’était pas possible, acheter à manger, se faire soigner ou sortir rapidement leur chien.
Les salariés qui devront rester chez eux à partir de lundi bénéficieront d’un congé rémunéré tandis que leur employeur leur fera récupérer plus tard les heures non travaillées, a expliqué M. Sanchez.
L’Espagne, deuxième pays comptant le plus de morts du virus de Wuhan dans le monde derrière l’Italie, s’est résolu à suivre l’exemple de ce pays alors que le gouvernement de M. Sanchez avait écarté un tel scénario ces derniers jours.
« Tout ce que je peux offrir c’est du sacrifice, de la résistance et un moral de victoire », a lancé M. Sanchez.
Hormis une inflexion jeudi, le nombre de morts quotidiens ne cesse d’augmenter jour après jour en Espagne.
Le nombre de cas a lui progressé samedi de plus de 8.000 en 24 heures, à 72.248, alors que les autorités ont décidé de pratiquer de plus en plus de tests.
Ralentissement de l’augmentation de nombre de cas
Mais, note positive selon les autorités, le rythme de l’augmentation quotidienne du nombre de cas comme celle du nombre de morts a marqué un ralentissement ces derniers jours.
« Nous arrivons au pic de la courbe » des cas, et « dans certaines zones du pays, nous l’avons probablement dépassé », a jugé le directeur du Centre d’alertes sanitaires, Fernando Simon.
Le nombre de personnes guéries a lui bondi de plus de 30% en 24 heures à 12.285.
Mais « nous avons toujours un problème important au niveau de la saturation de nos unités de soins intensifs », où sont pris en charge plus de 4.500 patients, a ajouté le Dr Simon.
« C’est un tsunami total » dans les hôpitaux, a raconté à l’AFP Pablo Rodríguez, radiologue de 35 ans dans l’hôpital de la Princesa à Madrid.« On m’a déjà dit que j’étais le suivant sur la liste pour aller aider les urgences. C’est comme le front d’une guerre », a-t-il poursuivi en indiquant que les masques manquaient dans son hôpital tout comme les combinaisons de protection que les soignants doivent réutiliser.
Région de Madrid reste la plus touchée
La région de Madrid reste la plus touchée du pays avec 2.757 morts, soit près de la moitié des morts du pays, et 21.520 cas.
Face à cette explosion des décès, les autorités madrilènes vont installer dès lundi une deuxième morgue temporaire dans un bâtiment public inutilisé en banlieue de la capitale, après en avoir installé une dans la patinoire d’un centre commercial.
Un hôpital de campagne a été monté depuis une semaine dans la foire commerciale de Madrid, qui pourra compter à terme 5.500 lits.
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