L’État a été condamné à payer 500 euros au terroriste Salah Abdeslam

Par Ludovic Genin
8 juillet 2019 16:18 Mis à jour: 12 juillet 2019 14:25

Selon Le Figaro, l’État français a été condamné par la justice administrative à payer 500 euros à Salah Abdeslam, pour les conditions de sa surveillance en prison.

L’État a été condamné à verser une amende au seul survivant du commando des attentats du 13 novembre 2015, car l’arrêté autorisant sa vidéosurveillance était illégal.

Cette condamnation de 2017 apparaît dans le livre Le Journal de Frank Berton, écrit par la journaliste de L’Obs Elsa Vigoureux. Le tribunal a considéré que ses conditions de surveillance dans la prison de Fleury-Mérogis, dans laquelle il est incarcéré depuis avril 2016, n’étaient pas légales.

À cette époque, Jean-Jacques Urvoas, alors ministre de la Justice, avait pris un arrêté « portant création de traitements de données à caractère personnel relatifs à la vidéoprotection de cellules de détention ».

Mais voilà, Abdeslam aurait été filmé 24 heures sur 24 lors de sa détention, avant que ce texte législatif ne soit adopté. C’est qu’a défendu l’avocat de Salah Abdeslam à cette époque, Frank Berton, qui a défendu que cette vidéosurveillance en continue constituait «une méconnaissance grave du droit au respect de la vie privée» et affectant «la liberté individuelle» de son client.

L’administration pénitentiaire aurait demandé en 2018 à Salah Abdeslam de communiquer ses coordonnées bancaires en vue de lui faire virer cette somme, l’intéressé aurait refusé.

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