L’État contrôlera « le 8 juin » 100% d’EDF à l’issue de la renationalisation de l’énergéticien, qui a pu aboutir en dépit des contestations des petits actionnaires, a annoncé mardi le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, sur RTL.
« Le 8 juin, l’État aura 100% du contrôle d’EDF », a affirmé le ministre. « Cela va nous permettre de réaliser dans les meilleures conditions possibles le programme de construction de six nouveaux EPR (réacteurs nucléaires de dernière génération, ndlr) » et « renforce l’indépendance énergétique du pays », a-t-il assuré. « Ça nous permet aussi de fixer des exigences claires à EDF », comme notamment l’augmentation de la production d’électricité nucléaire, a ajouté M. Le Maire, au moment où le gaz russe fait défaut.
« Prix le plus bas possible »
Tout cela doit aussi aboutir au « prix le plus bas possible » pour les clients et « garantir l’unité d’EDF », a-t-il poursuivi. L’État possédait jusqu’à l’an dernier 84% d’EDF et le gouvernement avait annoncé en juillet 2022 son intention de reprendre le contrôle total du groupe. Le processus a pris des mois de retard sur le calendrier initial, mais début mai, la justice a rejeté le recours des petits porteurs d’EDF qui espéraient obtenir un meilleur prix pour leurs actions, ce qui a permis à l’offre publique d’acquisition (OPA) de se poursuivre.
L’État détient à ce jour « au moins 98,04% » des droits de vote, selon un communiqué de l’Autorité des marchés financiers (AMF) publié mardi. « L’État a adressé ce jour à l’AMF une demande de mise en œuvre du retrait obligatoire », a par ailleurs annoncé le ministère de l’Économie, afin de forcer les détenteurs des 2% restants à vendre leurs actions.
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