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L’ex-secrétaire d’État Thierry Mandon condamné à 12 mois de prison avec sursis pour escroqueries

novembre 16, 2024 12:15, Last Updated: novembre 16, 2024 12:16
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L’ancien secrétaire d’État socialiste Thierry Mandon a été condamné vendredi à un an de prison avec sursis et 22.000 euros d’amende pour escroqueries en lien avec ses anciennes fonctions de directeur général de la Cité du design de Saint-Étienne.

Thierry Mandon, 66 ans, a été reconnu coupable par le tribunal correctionnel de Saint-Étienne d’« escroqueries », « tentative de détournement de biens publics par une personne dépositaire de l’autorité publique », « faux et usage de faux en écriture » et « abus de biens sociaux ».

Outre les peines de prison et d’amende, l’ancien directeur de la Cité du design de Saint-Étienne, de 2018 à 2022, est condamné à cinq ans d’inéligibilité ainsi qu’à une interdiction définitive de présider ou de diriger un établissement public, a indiqué vendredi le président du tribunal, en précisant que « l’ensemble est immédiatement exécutoire ».

Il va ainsi devoir démissionner de son poste de secrétaire général du Conseil national du commerce, qu’il occupe depuis juin 2023, a reconnu son avocat Me André Buffard auprès de l’AFP. La décision de faire appel « est en réflexion », a-t-il ajouté.

Plusieurs délits financiers

Plusieurs délits financiers étaient reprochés à Thierry Mandon, entre 2019 et 2021, pour un montant total de 22.000 euros, lorsqu’il était à la fois directeur général de la Cité du design de Saint-Étienne et président de sa filiale commerciale, la SAS Cité Services.

Il avait admis avoir produit de fausses factures pour faire financer, pour près de 15.000 euros, un escalier sur mesure à son domicile parisien et faire rembourser par Cité Services 43 voyages en TGV Paris – Saint-Étienne préalablement payés par la Cité du design, ainsi qu’un déplacement en Chine qui n’avait finalement pas eu lieu à cause du Covid 19.

Dénonçant « le méandre des explications ampoulées de Monsieur Mandon », le représentant du parquet avait stigmatisé « le détournement de fonds publics, même s’il est minable par son montant, de la part d’une personnalité qui a eu un parcours politique remarquable », mais une « fin de parcours de petit escroc, d’abuseur de société et de détourneur de fonds publics ».

La défense avait plaidé coupable, tout en soulignant que l’intégralité des sommes détournées avait été remboursée par son client avant le signalement effectué en novembre 2022 par le président de la Cité du design, Marc Chassaubéné, également adjoint à la culture de Saint-Étienne.

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