L’Homme qui plantait des arbres est l’histoire extraordinaire d’un berger entre deux guerres qui décide de réconcilier l’homme et la terre. Il guérit les cicatrices du sol laissées par les guerres en plantant des arbres. Avec une totale dévotion, il se lance dans cette aventure, plantant inlassablement des arbres de l’aube au coucher du soleil.
Pendant longtemps, l’on croyait que le personnage de Jean Giono existait et que son histoire était une histoire vraie. Giono a même envoyé une photo de son personnage à un éditeur allemand. La déception a été grande, parfois même enragée – dans le cas de l’éditeur du Reader’s Digest – lorsqu’on a appris que L’Homme qui plantait des arbres n’était qu’une magnifique fiction, une fable étourdissante. 9 000 kilomètres plus loin et un siècle plus tard, Sebastião Salgado a fait de la fable de Giono une réalité. Sur la terre désolée mais jadis florissante de la ferme que son père lui a léguée, Salgado crée son œuvre la plus grandiose, l’Instituto Terra, réserve nationale protégée et ferme écologique. C’est à son retour de voyage du Rwanda dévasté, désespéré de l’être humain, qu’il décide de replanter tous les arbres qui ont été coupés. Aujourd’hui, la forêt reprend ses droits et les sources d’eau asséchées jaillissent de nouveau.
Un lieu d’expression et de création « agro-poétique »
Pas loin d’ici, il y a une vingtaine d’années, Roger des Prés décide de reproduire l’histoire de ce berger acharné et généreux qui plantait des graines dans les terres arides des Alpes-de-Haute-Provence. Entre la station de RER de Nanterre Université, l’A14, les cités HLM et le centre de détention des Hauts-de-Seine, il a restauré quatre hectares souillés par presque deux siècles d’urbanisme brutal. Il a appelé ce lieu « La Ferme du Bonheur ». À l’ombre du quartier d’affaires de La Défense, une friche urbaine issue de la démolition d’une école du début du XXe siècle, il a créé un havre de paix, un paysage rural, une tentative utopique basée sur la production culturelle, mode de vie communautaire et agriculture. Bref, La Ferme du Bonheur est un espace agro-poétique… Un lieu de réflexion sur l’Homme et la Terre qui utilise la culture sous toutes ses formes.
Une heure et quart avant le coucher du soleil.
INFOS PRATIQUES
La Ferme du Bonheur, 220 avenue de la République Nanterre
RER A Nanterre Université
Tél : 01 47 24 51 24
contact@lafermedubonheur.fr www.lafermedubonheur.fr
Entrée 15 €, tarif réduit 12 €
Présentations
Mercredi 1er juin : 20h34 Samedi 4 juin : 20h36 Dimanche 5 juin : 20h37 Mercredi 8 juin : 20h40 Samedi 11 juin : 20h42
Dimanche 12 juin : 20h42
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