À 26 ans, il est l’un des coaches en développement personnel les plus vus sur Internet (9 millions de vues) et les plus recherchés en tant que conférencier en live (plus de 10 000 personnes impactées en conférences, séminaires, formations). Confiance en soi, réalisation de projets personnels ou professionnels, gestion des émotions… l’être humain semble ne plus avoir de secrets pour lui.
Un parcours hors du commun
Et pourtant… Il y a 11 ans de cela, David était un adolescent timide et introverti. Comme il aime à le dire lui-même, « à 15 ans, je n’aimais pas ma vie, je passais mon temps à me comparer, à me dire que je n’arriverais pas à réussir… j’avais des pensées de suicide… la vision que j’avais du futur n’était pas très joyeuse…»
À tel point que pour lui, il a fallu faire un choix et aller jusqu’au bout de ce choix : passer à l’acte ou changer. « Je ne sais pas ce qui est possible ou non, alors j’agis comme si tout est possible » est devenu une phrase-clé pour lui, à savoir que, s’il existe ne serait-ce qu’une possibilité, alors il faut essayer.
Il raconte alors volontiers son propre parcours, évident pour lui, mais, il faut bien l’avouer, exceptionnel pour un adolescent : « Ma philosophie à 15 ans c’était de dire que s’il existe une possibilité, eh bien, tant qu’elle existe, on avance. Je me suis promis de faire chaque jour quelque chose de nouveau, tel que parler à quelqu’un dans la rue ou dans la cour de récré, demander l’heure, lever la main en cours… Je n’y arrivais pas tous les jours, mais l’idée, c’était l’intention que j’avais posée…
Ma première phase a donc été d’explorer ma zone d’inconfort pendant environ trois ans et acquérir une zone de confiance en répétant les choses. Après trois ans, j’arrivais à parler un peu plus aux filles, à parler à mes parents, mais il y avait encore à l’intérieur de moi, dans mes actes, à l’intérieur de moi un truc… « Ouais, mais t’es pas à la hauteur, t’es pas intéressant, t’as pas de potentiel, tu n’y arriveras pas »…
C’est intéressant, la notion de timidité. La timidité ne se mesure pas trop par rapport à ce que la personne peut ou ne peut pas faire, c’est plus un ressenti. Dans les faits, je n’étais pas un phobique social, mais tout ce que je faisais était lié à l’interne, certains l’appellent le burn-in.
Le burn-out, extérieurement, ça se voit que cela ne va pas. Extérieurement, tout allait bien. En apparence, je souriais, je disais « ça va » et à l’intérieur de moi je me suicidais… Par contre, cela se manifestait sous forme de maladie, j’enchaînais des angines…
« Je ne sais pas ce qui est possible ou non, alors j’agis comme si tout est possible ». David Laroche
Après trois ans à faire des petits pas, je me suis dis que ce serait long, alors j’ai tapé sur internet « confiance », « estime ». Je suis tombé sur des livres… je n’aimais pas lire, mais le degré de souffrance était suffisamment grand en moi pour que je passe à l’action. L’urgence était vraiment élevée pour que je lise, m’informe. Au début, j’avais l’impression d’aller à tâtons, parce que j’avais l’impression d’être quelqu’un de bizarre… mes amis n’avaient pas l’air d’avoir de problèmes et ils ne faisaient pas ce genre de recherche… Mais au bout d’un moment, c’était plus important pour moi d’avancer donc j’ai commencé à lire les livres. Cela allait mieux que lorsque je faisais mes petits défis tout seul. Après deux ans, j’ai voulu me former et je me suis payé des stages. Ce n’était pas tant le contenu qui m’intéressait car le contenu, à 80%, je l’avais déjà, ce que j’ai eu, c’est de l’écoute, d’autres gens comme moi qui avaient envie d’avancer et c’est ce qui change tout.
Le déterminisme de la pensée
« Tu ne peux imaginer que ce que tu connais ». Selon David Laroche, les recherches effectuées en neurosciences ont montré que la réussite dans un projet nécessite la capacité de se projeter dans l’avenir et de visualiser la réussite de ce projet.
« J’ai une amie qui est peintre et sa maman voulait être peintre, mais elle est peintre amatrice. La grande différence entre la maman et sa fille tient, non pas dans leur talent, mais dans un truc : la maman de cette amie ne s’est jamais autorisée à imaginer qu’un jour, elle pourrait être peintre… Si tu regardes les neurosciences, tu comprends que ta vie est déterminée par ce que tu imagines. Si tu n’imagines pas ta vie de couple, tu ne peux pas t’attendre à avoir quelque chose que tu n’imagines pas. C’est difficile de changer de vie si tu ne sais pas ce que tu veux. »
«Ta vie est déterminée par ce que tu imagines ». C’est sur cette base que David a commencé à interroger et interviewer des acteurs de réussite de tous bords : entrepreneurs, sportifs, artistes, chanteurs d’opéra, avocats, journalistes, spécialistes de la santé, du bien-être… en souhaitant trouver ce qu’ils ont tous en commun.
« Incarne le changement que tu veux voir », disait Gandhi. David décide de tester ces observations sur lui, afin non seulement, de comprendre, mais d’obtenir « une implémentation des connaissances », précise celui qui se destinait originellement à être ingénieur en informatique.
« On a tous un potentiel de destruction et un potentiel de construction », affirme David. Afin de mieux se projeter dans ses souhaits, « s’imaginer être une nouvelle version de soi-même » et activer le potentiel correspondant à cette version, David décide de s’entourer de tout ce qui peut favoriser ce changement, du matériel à l’humain afin de « s’aimer » : côtoyer des personnes plus confiantes, passer à l’action tous les jours, oser assumer ses valeurs, respirer autrement, manger autrement, bouger autrement… « Selon la physique quantique, ce sur quoi tu portes ton attention en toi se développe », précise-t-il.
Être égoïste pour être altruiste
« Le meilleur moyen d’apprendre, c’est de transmettre », plaide David, ajoutant que lorsqu’il a pu en prendre conscience, il a souhaité partager ses apprentissages avec autrui. Et les conséquences ne tardent pas, pour exemple, ces jeunes qui ont expérimenté ce système pour le baccalauréat : se répartir les apprentissages puis les transmettre chacun à son tour pour un résultat de mémorisation et de compréhension étonnant. « Ce que tu redonnes aux autres, tu te le donnes à toi ».
C’est comme dans l’avion, il faut que tu mettes ton masque d’abord avant d’aider les autres… Si tu n’existes pas, tu ne peux pas aider les autres. Si tu es asphyxié, tu ne peux pas aider tes enfants. Cela peut paraître égoïste, mais j’invite les gens à être égoïste pour être altruiste. »
En s’entourant de ce qui est « inspirant » pour soi, et en « s’aimant », on peut alors aimer les autres et leur apporter du bon à notre tour. David s’est entouré de livres de célébrités telles que Nelson Mandela, Martin Luther King, Gandhi… Un tableau particulier qui l’inspire…
Pour en savoir plus : David Laroche
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