Les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni, l’Italie et les Emirats arabes unis ont appelé jeudi « toutes les parties » libyennes à faire baisser « immédiatement les tensions » en Libye, où plane la menace d’un nouvel embrasement militaire.
« En ce moment délicat de la transition en Libye, les gesticulations militaires et les menaces d’actions unilatérales risquent seulement de replonger la Libye dans le chaos », ont affirmé les gouvernements de ces pays dans un communiqué commun diffusé par le département d’Etat américain.
« Nous pensons fermement qu’il n’y pas de solution militaire au conflit libyen. Nos gouvernements s’opposent à toute action militaire en Libye et tiendront pour responsable toute faction libyenne qui attisera le conflit civil », ont-ils ajouté, réaffirmant leur soutien à l’ONU pour résoudre la crise.
L’homme fort de l’est libyen, le maréchal Khalifa Haftar, a ordonné jeudi à ses forces « d’avancer » en direction de la capitale Tripoli, siège du gouvernement d’union nationale (GNA).
L’Armée nationale libyenne (ANL), autoproclamée par le maréchal Haftar, a affirmé que ses forces étaient entrées sans combattre dans Gharyan, ville située à 100 kilomètres au sud de Tripoli. Cette information a toutefois été démentie par plusieurs sources locales.
D.C avec AFP
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