De tous les fléaux ayant ravagé l’humanité, de la peste bubonique au cancer, celui qui a été le plus meurtrier fut à l’origine une idéologie, dont la virulence s’est arrogée de millions d’âmes.
Cette idéologie qu’est le communisme nie toutefois l’existence de l’âme, et ses adhérents châtient généralement ceux estimant le contraire. Le Manifeste du Parti communiste, cette invention de Karl Marx qui a entamé la violence, promettait l’utopie sur Terre. Pour y arriver, le mode d’emploi était de renverser la société et détrôner la classe dirigeante par une révolution violente. Le chemin du paradis était donc marqué de rouge et traçait la voie d’un nouvel ordre social – celui de la destruction des valeurs traditionnelles, des structures sociales, du droit à la propriété et des gouvernements établis.
Tout le monde admet qu’Adolf Hitler fut un monstre dont le pouvoir totalitaire a permis l’éradication systématisée de 6 millions de Juifs, entre autres victimes. Au total, 11 millions de personnes ont péri lors de l’Holocauste.
Selon Le Livre noir du communisme, rédigé sous la direction de Stéphane Courtois, le communisme aurait causé la mort de 100 millions de personnes dans le monde (d’autres estimations vont jusqu’à 150 millions), un nombre qui excède de loin les victimes du nazisme. Il supplante aussi le nombre de décès attribués au cancer du poumon, au diabète et aux homicides au cours du XXe siècle.
Alors pourquoi tant d’universitaires, qui s’opposent au fascisme, semblent soutenir le communisme qui a provoqué un nombre de morts qui dépasse plusieurs fois celui des victimes d’Hitler ?
Certains adhérents mais non connaisseurs du marxisme ont qualifié « d’aberrations » les vagues meurtrières qui ont suivi les révolutions communistes. En fait, elles ne sont que le résultat habituel de leur succès, des solutions prescrites pour remédier aux « inégalités » du capitalisme et aux croyances et pratiques établies. Sous ces prétextes, les révolutions communistes ont conduit à des vagues meurtrières sans égal dans l’histoire.
Pendant ce siècle, des dictateurs à la tête de régimes communistes, tels Mao Zedong et Joseph Staline, ont conduit à l’élimination rapide et massive d’un nombre inégalé de vies humaines dans l’histoire de l’humanité.
Selon les estimations, le plus meurtrier des dictateurs ayant marqué le XXe siècle est celui de la Chine, Mao Zedong. Le nombre de morts imputés à son règne, évalué de 60 millions à 80 millions, surpasse même le nombre de victimes de la Première Guerre mondiale (37 millions) et possiblement de la Seconde Guerre mondiale (66 millions). Le nombre des victimes du communisme chinois est attribué, entre autres, aux guerres civiles, aux famines provoquées par son régime, aux massacres des propriétaires fonciers sous la réforme agraire ainsi qu’à la torture et à l’exécution des « classes ennemies » par les Gardes rouges au cours de la Révolution culturelle.
Quant à Joseph Staline, Stéphane Courtois estime que le nombre de morts sous son règne serait de 20 millions. Cependant, d’autres sources estiment ce nombre jusqu’à 60 millions. Tristement célèbre pour avoir dit : « La mort d’une personne est une tragédie. La mort d’un million de personnes est une statistique », Staline a conduit aux camps de concentration et persécuté des millions de citoyens soviétiques jugés « déloyaux ». De manière à soumettre l’Union soviétique à sa seule autorité, il a aussi exécuté des figures politiques et intellectuelles qui, selon lui, représentaient un danger à son pouvoir. Il a même essayé de faire « disparaître » ces personnes de l’histoire en retirant leurs photos et données des archives. Si on estime à 20 millions le nombre de morts du régime stalinien, il dépasse le compte de personnes décédées du cancer du pancréas (17 millions), du VIH/SIDA (12,5 millions) et de l’épilepsie (10 millions) au cours du XXe siècle.
Une méthode souvent utilisée par les régimes communistes pour éliminer les citoyens et briser leur volonté dans les « républiques populaires » a été celle de la famine.
Le « Grand Bond en avant » de Mao fut d’abord présenté comme une voie pour moderniser l’économie de la Chine. Ainsi les paysans furent forcés d’abandonner le travail agricole et de travailler dans des fonderies d’arrière-cours. Ce détournement de la main-d’œuvre agricole a conduit la Chine à une grande famine, ayant fait de 30 à 40 millions de victimes, selon les experts.
En Ukraine qui faisait partie de l’Union soviétique, la collectivisation et l’industrialisation stalinienne ont conduit à l’Holomodor (littéralement « extermination par la faim »), une famine ayant causé la mort de 2,5 à 7,5 millions de personnes.
Ceux qui ont fui la Corée du Nord ont souvent suggéré aux gouvernements pourvoyeurs d’aide alimentaire d’urgence d’y envoyer plutôt de la nourriture pour animaux, ces derniers ayant plus de chance d’être nourris que les humains victimes à la fois de la famine et du détournement par le régime des denrées alimentaires initialement destinées à sa population.
Bien que ce soit en Russie et en Chine où le nombre de victimes ait atteint des sommets, le décompte d’autres pays communistes est également tragique.
Au Cambodge, Pol Pot – auparavant membre du Parti communiste français – avait tenté de créer sa version d’une société communiste utopique en conduisant des millions de citadins vers les régions rurales pour effectuer des travaux manuels. C’était une pratique courante après les révolutions communistes dans d’autres pays, tout comme le fut l’exécution de membres instruits de la société : avocats, médecins et philosophes, qualifiés de « racines du démon capitaliste ».
Au cours du règne (1975-1979) de Pol Pot, ce sont 1,5 à 2 millions des 7 millions de Cambodgiens qui ont perdu la vie, en étant massacrés sinon morts d’épuisement aux travaux de force dans les champs, accompagnés de pénuries de nourriture. Toute proportion gardée, cela représenterait la population des régions Occitanie, Nouvelle-Aquitaine et Provence-Alpes-Côte d’Azur (soit un tiers du territoire) pour un pays comme la France.
En Corée du Nord et en Éthiopie, le communisme aurait fait deux millions de victimes supplémentaires.
Bien que prônant la liberté et la prospérité pour tous, les régimes communistes ont apporté la misère et la destruction dans tous les pays où ils ont régné. En un siècle, en Europe, en Asie ou en Afrique, le communisme s’est arrogé la vie d’au moins 100 millions de personnes, conférant à cette idéologie un caractère meurtrier sans précédent.
On estime que le communisme a tué au moins 100 millions de personnes, bien que ses crimes ne soient pas recensés et que cette idéologie persiste toujours. Epoch Times tâche d’exposer l’histoire et les croyances de cette doctrine, qui a servi de base à la tyrannie et à la destruction des peuples depuis son émergence. On peut trouver la série complète de ces articles dans la rubrique « Histoire cachée du communisme ».
Version originale : Communism: The Leading Ideological Cause of Death in the 20th Century
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.