Après sa victoire contre Toulouse (3-0) la semaine dernière, Lyon a poursuivi son redressement avec une victoire arrachée sur un contre en fin de match à Monaco (1-0), vendredi lors de 16e journée de Ligue 1.
Si, avec 13 points, Lyon n’est provisoirement plus relégable, puisque 16e et barragiste, en attendant les matches de Lorient (17e) contre Strasbourg et Clermont (18e) à Marseille, le club rhodanien le doit à la qualité de son gardien Anthony Lopes, auteur d’une rencontre de haut niveau à Louis II, ainsi qu’au coaching inspiré de son nouvel entraîneur Pierre Sage, dont les trois derniers entrants sont partie prenante sur le but de la victoire.
C’est la troisième fois de la saison que Lyon repart d’un déplacement avec des points. A chaque fois avec un entraîneur différent Blanc à Nice, 0-0, 3e journée, Grosso à Rennes, 1-0, 12e journée). Mais il semble que les joueurs répondent bien plus favorablement aux directives de Sage…
Monaco, qui a dominé toute la rencontre (19 frappes à cinq), n’a jamais réussi à battre Lopes. Folarin Balogun, préféré à Wissam Ben Yedder, désormais joker, a été aussi souvent mal inspiré.
C’est un coup d’arrêt pour le club Rouge et Blanc qui, avec 30 points, voit Lille opposé au Paris SG dimanche, à trois points dans son rétroviseur.
Une domination monégasque stérile
Malgré une domination constante (six frappes à deux, dont trois cadrées à zéro), aucun Monégasque n’est pas parvenu à tromper Anthony Lopes avant la pause. Dans un système défensif en 5-1-3-1, les hommes de Pierre Sage ont tenu la dragée haute à leurs adversaires, se permettant même de sortir parfois en contres.
Comme sur le but refusé à Appiah Nuamah, logiquement signalé hors-jeu, alors que le contre du duo Tolisso-Cherki avait été de qualité (14e).
Monaco, pour sa part, est tombé sur un Lopes vigilant. Capable de sortir la forte tentative de Folarin Balogun des deux poings (12e), il s’est ensuite parfaitement détendu sur la nouvelle reprise de l’Américain, servi en retrait par Maghnes Akliouche (37e).
Akliouche encore lui, a ensuite obligé le gardien international portugais à détourner en corner sa tentative à ras-de-terre (41e). Pour le plus grand plaisir de la soixantaine de supporters lyonnais, présents au Stade Louis-II, malgré la fermeture de l’espace visiteurs en raison de leur comportement récent à Marseille.
Dans un stade aussi évasé, au public aussi clairsemé qu’est celui de Monaco, ils sont même parvenus à se faire entendre. En revanche, ils sont restés aussi médusés que leur gardien sur la frappe, qui a touché l’extérieur du poteau gauche lyonnais, du Monégasque Mohamed Camara (53e).
Monaco, revenu avec la claire intention de remporter sa septième victoire en huit matches à domicile cette saison, a alors attaquéà tout-va. Mais sans cadrer, par Youssouf Fofana (58e et 77e) puis Balogun (66e), qui a également vu Lopes se jeter parfaitement sur sa reprise (67e).
Adi Hütter a alors lancé Wissam Ben Yedder, son nouveau joker (78e). Mais c’est bien le coaching de Sage qui a été payant. En une action tout en vivacité, le trio de néo-entrants Kadewere – Maitland-Niles – Jeffinho a crucifié la défense monégasque (0-1, 85e). Jeffinho a inscrit le but de la victoire d’une équipe transformée depuis l’arrivée de Sage.
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