« Je ne sais pas si ailleurs l’hydroxychloroquine tue, mais ici elle a sauvé beaucoup de gens », déclare le Pr Didier Raoult après les récentes polémiques autour de ce médicament.
L’IHU Méditerranée Infection de Marseille « continuera à traiter (ses) patients avec les traitements les plus adaptés », a réagi le 27 mai l’institut dirigé par le professeur Didier Raoult, après l’abrogation des dispositions autorisant les hôpitaux à prescrire de l’hydroxychloroquine contre le Covid-19.
« Nous continuerons à traiter nos patients avec les traitements que nous estimons les plus adaptés en l’état actuel de la science et des connaissances », a précisé l’Institut hospitalo-universitaire marseillais, qui a déjà soigné près de 4 000 personnes atteintes par le SARS-CoV-2.
La plupart d’entre elles se sont vu prescrire une association d’hydroxychloroquine et d’azithromycine, un antibiotique. L’IHU Méditerranée Infection, centre de traitement et de recherche marseillais de renommée mondiale, réagissait ainsi au décret publié mercredi 27 mai, qui abroge les dispositions dérogatoires autorisant les hôpitaux à traiter des patients malades du virus du PCC avec de l’hydroxychloroquine, un dérivé de la chloroquine habituellement utilisé contre les lupus et les polyarthrites rhumatoïdes.
Connu communément comme le nouveau coronavirus et responsable de la maladie infectieuse respiratoire appelée Covid-19, le virus du PCC s’est déclaré à Wuhan, en Chine, vers le mois de novembre. Il s’est répandu dans le monde entier à cause du Parti communiste chinois (PCC) qui a tout fait pour le dissimuler.
Décret abrogé
Si l’article 19 du décret du 11 mai fixant ces dispositions dérogatoires est désormais abrogé, la liberté de prescription des médecins n’est pas pour autant supprimée et un praticien hospitalier peut toujours prescrire et administrer un médicament hors AMM (autorisation de mise sur le marché).
Administrer de l’hydroxychloroquine à un malade du Covid-19 n’est donc pas officiellement interdit : « Ce serait revenir sur la liberté de prescription des médecins, qui est toujours individuelle », a réagi le professeur Raoult mercredi sur Sud Radio.
« En fait ça veut dire qu’on n’a pas le droit de le recommander, mais je ne l’ai jamais recommandé, j’ai dit ce que je faisais », poursuit Didier Raoult dans cet entretien avec André Bercoff : « À mon avis, (cette mesure) ne change pas grand chose, d’autant plus que des cas de Covid-19, il n’y en a plus beaucoup ».
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Une étude « foireuse »
Concrètement, l’IHU Méditerranée Infection avait commencé bien avant ce décret du 11 mai à prescrire cette combinaison d’hydroxychloroquine et d’azithromycine pour des malades du Covid-19.
« Je ne sais pas si ailleurs l’hydroxychloroquine tue, mais ici elle a sauvé beaucoup de gens », avait assuré lundi M. Raoult, en qualifiant de « foireuse » l’étude de la revue médicale The Lancet selon qui le recours à la chloroquine ou à ses dérivés contre le Covid-19 serait inefficace voire néfaste.
Saisi par le ministre de la Santé Olivier Véran, le Haut conseil de la santé publique (HCSP) avait recommandé mardi de « ne pas utiliser l’hydroxychloroquine dans le traitement du Covid-19 », hors essais cliniques, que ce soit seule ou associée à un antibiotique.
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