Il y a quelques semaines à Lille, des militants antispécistes ont dégradé un monument dédié aux pigeons voyageurs. Un nouvel acte de vandalisme qui s’ajoute à une longue liste.
Érigé en 1936 à l’entrée du parc zoologique de Lille par la Fédération nationale des sociétés colombophiles, le monument rend hommage aux « 20 000 pigeons voyageurs morts pour la patrie » et « aux colombophiles fusillés par l’ennemi pour avoir détenu des pigeons voyageurs ».
C’est cet édifice qui a été pris pour cible cet été, les vandales ayant tagué « stop spécisme » sur le monument célébrant la mémoire des pigeons disparus pendant la Première guerre mondiale.
Des dégradations attribuées à des militants végans, bien que les auteurs n’aient pas encore été appréhendés par les autorités locales.
Le monument dédié aux pigeons voyageurs, érigé à l’entrée de la Citadelle, a été vandalisé. Si c’est par des militants de la cause animale qui pensent qu’on les a tués pour les manger avec des petits pois, il faut qu’ils revoient leurs livres d’histoire. #Spécisme #Vegan pic.twitter.com/oLe44OQg54
— Emmanuel Crapet (@pravda59700) 31 juillet 2018
Ce type d’actes malveillants est pourtant de plus en plus fréquent dans la région Hauts-de-France, puisque des restaurants, des boucheries, des poissonneries et une fromagerie ont déjà essuyé les attaques de militants antispécistes cette année.
Des dégradations qui coûtent cher aux artisans dont les boutiques sont vandalisées par des tags, des jets de pierre ou de faux sang. Dans le cas du monument en mémoire des pigeons voyageurs, les frais de nettoyage seront réglés par les contribuables lillois.
Les adeptes de l’idéologie antispéciste condamnent toute notion de hiérarchie entre les animaux, jugeant qu’il s’agit d’une forme de discrimination.
Selon un sondage réalisé par Harris Interactive en 2017, moins de 5 % des Français seraient végétariens ou végans, dont la majorité depuis quelques mois seulement.
Une autre étude menée l’an dernier par Kantar Worldpanel et citée par Le Monde, indiquait que 1,9 % des ménages français comportait au moins un individu végétarien, et 0,5 % au moins un végétalien.
Bien qu’ils soient en légère progression depuis quelques années, le végétarisme et le véganisme restent encore des modes d’alimentation confidentiels dans la population.
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