Les dirigeants du Parti communiste chinois (PCC) sont-ils en train d’ajouter leur nom à la liste des empereurs qui ont échoué à devenir des dieux et à imposer leur nom dans l’histoire de l’humanité ?
Apparemment, oui.
Le PCC remplace les lois de Dieu
Au cours des deux dernières années, le PCC a forcé les églises à remplacer les dix commandements par la version de Xi Jinping des commandements moraux. En d’autres termes, le dirigeant chinois est en train de remplacer la loi de Dieu par la sienne, ce qui revient à dire que Xi Jinping tente de remplacer Dieu par lui-même.
On pourrait faire valoir qu’une telle imitation confirme la haute considération du PCC pour au moins pour la forme religieuse de Jéhovah, si ce n’est l’inscription de ses lois dans la pierre. Mais le parti va plus loin et ressent également le besoin de réécrire le Nouveau Testament.
Que se passe-t-il dans l’esprit des dirigeants chinois ? Il est difficile d’en être certain, mais nous pouvons assurément nous inspirer des événements et de l’histoire.
Passer du pardon à la mort
Par exemple, le PCC fait appel à ses profondes connaissances morales de l’Évangile de Jean, où Jésus dit aux prêtres qui s’apprêtent à lapider une femme prise en flagrant délit d’adultère : « Que celui qui est sans péché lui jette la première pierre ». Comme le dit la parabole, aucun des accusateurs de cette femme ne lui jette la première pierre, et elle est épargnée et pardonnée malgré la loi qui exigeait sa mort par lapidation.
Cependant dans la nouvelle version approuvée par le PCC, Jésus se déclare pécheur et lapide ensuite la femme jusqu’à sa mort en disant : « Si la loi pouvait seulement être exécutée par des hommes sans défaut, la loi serait morte« .
Un nouveau complexe de Jésus
Apparemment, les dirigeants du PCC se sont dotés d’un complexe de Jésus à la hauteur de leur appropriation de Jéhovah. Une question simple : pourquoi Pékin éprouverait-il le besoin d’emprunter ou d’imiter des récits bibliques qui sont, selon la doctrine du PCC, totalement faux ?
Ce n’est pas du tout le comportement que l’on pourrait attendre d’athées fervents. Pourquoi ne pas simplement interdire le christianisme et en finir ?
De toute évidence, la direction du parti se rend compte qu’elle ne le peut pas ; par conséquent, la meilleure chose à faire serait de contrôler et de remodeler le christianisme à son image. Il est certain qu’un dieu aussi grandiose que Xi peut au moins y parvenir. Néanmoins, le chef du parti n’est ni original ni sage dans son autodéification ou sa volonté de mettre fin à la parole de Dieu.
L’histoire et le complexe du Divin
Tout au long de l’histoire, divers rois, empereurs et dictateurs ont daigné se prendre pour des dieux. Ce n’est pas toujours ou souvent le cas, mais les exceptions sont mémorables et létales à l’échelle industrielle. Non seulement ces dirigeants ont eu d’immenses répercussions négatives sur le monde, mais en fin de compte et sans exception, ils n’ont pas été à la hauteur de leurs propres prétentions en tant que divinité.
Il est évident que toutes les prétentions humaines à la divinité sont fausses. La question est la suivante : « Comment quelqu’un pourrait-il se convaincre qu’il est un dieu alors qu’il se voit et se sent vieillir, comme tous les êtres humains ? » Nous mourrons tous. C’est le lot de toute vie sur Terre.
La réponse peut être simple et en même temps psychologiquement complexe. Au fond, quel inconvénient y a-t-il à prétendre être une divinité ? Une fois mort, peu importe ; autant faire toutes les déclarations possibles et imaginables.
Psychologie ou psychose ?
D’un autre côté, certains dirigeants en viennent à croire qu’ils ont une emprise messianique sur leur nation, sur l’histoire et même sur le monde entier. À vrai dire, certains dirigeants le sont vraiment. Washington et Churchill me viennent à l’esprit. Tous deux étaient professionnellement et psychologiquement aptes et préparés à l’exercice du pouvoir avec plus de sagesse que la plupart des autres et ont accompli leur mission avec brio, sans avoir la prétention d’être des dieux. Tous deux ont quitté la scène avec grâce et en meilleure forme qu’ils ne l’avaient trouvée.
D’autres, en revanche, souffrent d’une folie des grandeurs qui transcende ou déforme leur sens de la réalité. Ce délire se traduit souvent par une vision mégalomaniaque qui se manifeste lorsqu’un pouvoir politique et militaire important se concentre sur un seul individu et qu’il est soutenu par une compagnie continue de flagorneurs qui nourrissent son ego. Dans d’autres cas, ces dirigeants sont tout simplement psychotiques.
Les aspects clés de la personnalité peuvent comporter un narcissisme profond et son double maléfique, une paranoïa profonde. Il s’agit là d’un étrange paradoxe si l’on considère que la paranoïa peut être la principale réponse psychologique à l’anxiété ou à un sentiment accablant de peur et d’insécurité, deux caractéristiques qui ne siéent pas à un dieu digne de ce nom.
D’un autre côté, même les paranoïaques ont des ennemis, et Xi s’en est fait plus d’un au sein du PCC. En fin de compte, on peut dire qu’il a coché la plupart, sinon la totalité, des cases susmentionnées.
La parole de Dieu perdure
Quant à la disparition de la Bible, on peut comprendre comment et pourquoi l’unique dirigeant du PCC pourrait imaginer qu’une telle chose est possible, du moins sur le papier. La surveillance et le contrôle étendus que le parti exerce sur le peuple chinois sont sans aucun doute inégalés dans l’histoire. La puissance technologique dont dispose le Parti peut en effet réussir à déformer ou même à faire disparaître la Bible dans la plupart des régions chinoises, au moins pendant un certain temps.
Mais pas pour toujours.
L’histoire et la Bible elle-même en témoignent. Il y a deux mille ans, l’Empire romain s’est donné beaucoup de mal pour éradiquer le christianisme et a fini par être gouverné par ce dernier. Au 20e siècle, l’Union soviétique a également tenté de le faire et s’est retrouvée menacée d’extinction, tandis que le christianisme continuait de prospérer en Russie et en Europe de l’Est, tout comme en Chine aujourd’hui.
Il est également juste de dire que 2000 ans d’histoire prouvent que les efforts de l’homme pour éradiquer la Parole de Dieu sont des exercices de futilité. La Bible nous dit : « Le ciel et la terre passeront, mais ma parole ne passera jamais ».
Voilà une chose que les dirigeants de PCC doivent prendre en compte alors qu’ils jouent aux dieux tandis que le véritable Dieu les observe et attend son heure.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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