L’Inde a interdit jeudi l’utilisation du logiciel de visioconférence Zoom pour les réunions gouvernementales en période de confinement, l’entreprise américaine ayant été confrontée à de nombreuses failles de sécurité.
« La plateforme ne doit pas être utilisée par des fonctionnaires/officiels du gouvernement à des fins publiques » a affirmé le ministère des Affaires Intérieures dans un communiqué publié jeudi.
« Zoom n’est pas une plateforme sûre », est-il ajouté dans le communiqué.
Zoom, devenu très populaire à la faveur de la pandémie de Covid-19 et du confinement des populations, a subi ces dernières semaines une vague d’intrusions (« ZoomBombing ») dans des rendez-vous scolaires, rassemblements religieux et autres réunions à travers le monde.
Des grandes entreprises et organisations, comme la Croix-Rouge, ont récemment recommandé à leurs employés de ne pas l’utiliser.
La plateforme, qui a dépassé les 200 millions de participants à des réunions quotidiennes en mars, contre 10 millions en décembre dernier, a présenté des excuses et annonce depuis régulièrement de nouvelles mesures de sécurité, à l’image d’une « salle d’attente » créée pour que l’organisateur d’un rendez-vous puisse accepter les invités.
En France, la direction interministérielle du numérique « déconseille fortement » son usage aux fonctionnaires.
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