Des compagnies publiques iraniennes du secteur des hydrocarbures ont conclu samedi un accord pour développer un champ gazier offshore dans le Golfe, a annoncé le ministre iranien du Pétrole Bijan Namdar Zanganeh.
Pour lui, cet accord est le « signe » que l’Iran continue de développer ses ressources énergétiques malgré les sanctions américaines qui frappent notamment son industrie pétrolière. L’accord, d’un montant de 440 millions de dollars (environ 400 millions d’euros), a été signé entre d’une part Pars Oil & Gas Company et de l’autre PetroPars, pour développer le champ gazier de Balal.
-Un champ pétrolier dans les eaux du Golfe, à 90 km de l’île de Lavan-
Ce champ, où avait été découvert initialement du pétrole, renferme également des réserves de gaz. Il est situé dans les eaux du Golfe, à 90 km de l’île de Lavan. « C’est le signe que nous continuons de travailler sous les sanctions. Les sanctions ne nous ont pas arrêtés », a déclaré le ministre, dont les propos ont été rapportés par le site du ministère du Pétrole, Shana.
Les sanctions, a-t-il encore insisté, « n’ont pas été en mesure de stopper le progrès de l’industrie pétrolière iranienne et son développement ». L’accord signé samedi vise à atteindre une production de 14,15 millions de mètres cubes par jour sur une période de 34 mois.
Après le retrait unilatéral américain en 2018 de l’accord international sur le nucléaire iranien, les Etats-Unis ont rétabli des sanctions économiques contre Téhéran. En conséquence, de nombreuses sociétés étrangères, dont le géant pétrolier français Total, se sont désengagées de leurs projets dans le pays.
L’#Iran dispose des deuxièmes réserves en gaz naturel les plus importantes au monde. ⏬https://t.co/PoTos4BBDn
— L’Echo (@lecho) September 14, 2019
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