Enfermés chez eux depuis un mois et demi, les Italiens se sont mis à la fenêtre samedi à l’occasion de la Fête de la Libération pour entonner leur hymne mais aussi la chanson des Partisans, « Bella Ciao ».
Les avions de chasse ont lâché les couleurs tricolores au-dessus d’une Rome ensoleillée, aux rues vides pour cause de confinement en ces temps de pandémie de coronavirus.
Mais quelques minutes plutôt, des milliers d’habitants avaient entonné le « Bella Ciao » à l’occasion de cette fête qui marque la libération de Milan, Turin et Gênes en 1945, et la défaite des nazis dans la péninsule.
CORONAVIRUS : CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR
Le maire de Milan, Giuseppe Sala, avait invité un ami, le musicien Saturnino, pour jouer « Bella Ciao » sur le balcon de l’hôtel de ville, devant de rares passants.
Le président de la République Sergio Mattarella a lui déposé une gerbe sur la tombe du soldat inconnu où il s’est rendu masque sur le visage, une cérémonie tenue en tout petit comité. Même son escorte est restée éloignée du tombeau.
Allié de l’Allemagne hitlérienne, le dictateur fasciste Benito Mussolini avait été renversé en juillet 1943, puis arrêté, avant d’être libéré par un commando allemand pour instituer à Salo (nord) un régime fantoche soutenu par les troupes nazies qui avaient alors renforcé leur présence dans la péninsule où les partisans étaient de plus en plus actifs au fil des mois.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.