Un locataire chinois a été expulsé par la force par son propriétaire – qui a avoué avoir subi des pressions de la part des autorités locales – à cause d’un message anti-Parti communiste chinois (PCC) sur les médias sociaux.
Le retraité, nommé Dai Zhongyao, a écrit : « Étant donné que le régime communiste chinois est un État membre du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, j’exhorte la République populaire de Chine à quitter l’ONU. » Par la suite, des agents du poste de police de Sichuan Road ont fait pression sur son propriétaire pour qu’il l’expulse, c’est ce qu’a raconté Dai Zhongyao à Epoch Times.
M. Dai vivait dans le district de Hongkou, dans la métropole chinoise de Shanghai. Il a dit que son propriétaire avait agi sous la pression des autorités locales. Le PCC avait déjà démoli sa propriété et n’avait pas fourni de compensation appropriée. Il a en outre accusé les autorités de Shanghai de mener une politique de réinstallation inhumaine qui a fait de lui une victime de démolition forcée pendant 20 ans.
M. Dai a cité une publication officielle datant de 1997, qui indique qu’une personne seule dont la propriété a été démolie pour être réaménagée pouvait obtenir en retour une superficie de 32 m² et une indemnisation d’environ 3 718 dollars (3 170 €). Deux semaines avant la démolition de sa propriété, les autorités ont publié de nouvelles règles pour une meilleure compensation des propriétés démolies. Cependant, les autorités locales ont appliqué le document précédent à la propriété de Dai, qui a été rasée le 14 novembre 2001.
Les griefs de M. Dai proviennent du fait qu’il a droit à la meilleure compensation. Il a dit que cette politique va à l’encontre de la survie de l’homme, disant qu’elle « crée de la détresse dans les familles ».
« Ma vie est en train de dépérir », a également écrit M. Dai dans le post qui a conduit à son expulsion.
Il a cité trois plaintes qu’il a déposées auprès d’une ligne d’assistance officielle du PCC, auxquelles il n’a reçu aucune réponse. M. Dai a dit que le gouvernement aurait dû protéger son droit de résidence, lui trouver un endroit où vivre et expliquer sa « politique de relocalisation anti-humaine », comme il l’a décrite.
Pendant des années, il a engagé des poursuites contre l’entreprise de démolition impliquée pour usage abusif de papiers officiels auprès de trois tribunaux locaux. Cependant, tous les tribunaux ont rejeté ses demandes.
Epoch Times a contacté le propriétaire pour vérifier l’expulsion. Le propriétaire a hésité à parler de l’incident, mais a confirmé que c’était le comité du village qui voulait « le chasser », et non lui-même.
Avant de vivre chez ce propriétaire, M. Dai avait séjourné dans un refuge d’urgence pendant des années, jusqu’à ce qu’il soit expulsé l’année dernière.
Le retraité, désormais sans-abri, a dit que les autorités de Shanghai sont responsables de ses difficultés actuelles.
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