Dans cette famille, depuis trois générations, on s’engage en tant que pompiers. Valérie Guyot, aide-soignante de 48 ans, est sapeur-pompier volontaire à Châteaubriant (Loire-Atlantique). Son père, lui, était sapeur-pompier de Paris, son frère est devenu pompier professionnel, et les trois filles de Valérie ont suivi le mouvement, tout naturellement !
Deux des filles de Valérie Guyot, Gwendoline et Emeline Decevre, des infirmières âgées de 22 et 21 ans, se sont engagées alors qu’elles n’avaient que 17 ans, rapporte Actu.fr. Après avoir suivi une année de formation, lorsqu’elles ont eu 18 ans, elles ont commencé les gardes. Quant à leur plus jeune sœur, Nolwenn, elle s’est également engagée en tant que Jeune sapeur-pompier, mais n’a pas poursuivi.
« Au sein de la caserne de Châteaubriant, c’était des ‘tontons’ pour nous », explique Gwendoline qui apprécie ce « côté familial ». « Entre notre grand-père, notre oncle, notre père et notre mère, on baigne dedans depuis toutes petites. Le ‘bip’ qui sonne, le départ à n’importe quel moment… On a eu envie de suivre à notre tour pour voir ce qu’il se passait après », ajoute sa sœur Emeline.
Lorsqu’elle était enfant, la maman des trois filles savait elle aussi qu’elle s’engagerait sur cette voie. Elle raconte : « Nous vivions en région parisienne puis nous sommes partis en Guyane, de mes quatre à mes neuf ans. Je me souviens, quand la sirène s’enclenchait, on comptait les sonneries pour savoir de quel type d’intervention il s’agissait. J’avais envie de découvrir les choses de l’intérieur. » Puis Valérie Guyot a grandi et lorsqu’elle a atteint ses 20 ans, elle s’est engagée en tant que sapeur-pompier volontaire. Elle a passé dix ans en Seine-et-Marne. Elle s’est ensuite installée à Châteaubriant en 2004, où elle a intégré la caserne de la Ville, précise Actu.fr.
La mère et ses filles reconnaissent qu’elles partagent des moments exceptionnels dans ce métier, aussi bien entre elles qu’avec leurs collègues. Elles savent toutefois que lorsqu’elles se retrouvent ensemble sur une mission, leur rapport change. Comme chacune a un grade différent, « dans ces moments-là, ce n’est plus ma mère mais ma chef, et moi je ne suis plus sa fille, mais une équipière », explique Emeline. Sa mère renchérit : « Quand le bip sonne et qu’on part, on est conditionnées. La concentration est de mise. Mais c’est vrai que si on part sur une bagarre, par exemple, et qu’il y a une de mes filles, je vais être encore plus sur mes gardes. »
Récemment, un reportage, qui a été visionné plus de 50 000 fois a été fait sur les sapeurs-pompiers de Loire-Atlantique. Dans ce reportage, la famille de Valérie Guyot était à l’honneur.
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