Un ouvrier a été passé à tabac alors qu’il se rendait sur un chantier de rénovation d’un immeuble. Deux de ses collègues ayant tenté de lui venir en aide ont également été violentés.
Les faits se sont déroulés dans la matinée du vendredi 6 novembre à Blain, une commune d’un peu moins de 10 000 habitants située à une quarantaine de kilomètres au nord de Nantes.
Aux alentours de 7 h 30, alors qu’il est en route vers un chantier, un ouvrier de 38 ans aperçoit quatre personnes regroupées autour d’une Renault Clio visiblement accidentée.
Selon L’Écho de la Presqu’île guérandaise et de Saint-Nazaire, les quatre quidams se signalent régulièrement en menant des rodéos dans le quartier. En arrivant à leur hauteur, le trentenaire leur lance : « C’est malin, bravo ! »
Une remarque qui a provoqué la fureur des intéressés. « Ils me sont tombés dessus comme des sauvages, et c’était parti. Des patates, des droites de partout », a expliqué l’ouvrier dans les colonnes de l’hebdomadaire local.
« Je leur disais qu’ils allaient me tuer. J’ai vraiment cru que j’allais mourir », ajoute-t-il.
Les agresseurs s’acharnent sur la victime au sol et lui portent des coups avec des grilles de chantier et des plots « lourds comme des parpaings ».
Deux autres ouvriers tenteront de venir en aide à leur collègue et seront eux aussi violemment molestés.
Alertés, les gendarmes se rendront sur les lieux afin d’appréhender les fauteurs de troubles. Ils auront néanmoins besoin de renfort pour être en mesure d’interpeller les mis en cause, ces derniers ayant résisté à leur arrestation.
Des suspects jouissant d’un « sentiment de toute puissance »
Le mardi 10 novembre, trois des auteurs présumés, âgés de 19 à 21 ans, ont été jugés par le tribunal correctionnel de Saint-Nazaire dans le cadre d’une procédure de comparution immédiate. Mineur, le quatrième suspect a été placé dans un foyer.
Pendant l’audience, le représentant du ministère public, dont les propos ont été rapportés par L’Écho de la Presqu’île guérandaise et de Saint-Nazaire, a regretté le « sentiment de toute puissance, d’impunité » dont jouissaient les accusés.
Il a également fait état de témoignages de riverains affirmant que les prévenus « pourrissent la vie du quartier » où les faits ont eu lieu.
Deux des mis en cause ont finalement été condamnés à 18 mois de prison, dont 6 mois ferme. Le troisième, qui disposait d’un casier judiciaire plus fourni, a pour sa part écopé de 18 mois de prison, dont 12 mois ferme.
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