Le mis en cause, qui n’était pas autorisé à détenir l’arme concernée, a affirmé qu’il avait touché la chienne de ses voisins « involontairement ».
Le jeudi 5 novembre, un homme de 49 ans soupçonné d’avoir abattu la chienne de ses voisins avec une carabine comparaissait devant le tribunal correctionnel de Nantes, rapporte Le Courrier du Pays de Retz.
Les faits qui lui étaient reprochés remontent au 23 août 2019. Le quadragénaire, domicilié dans un lotissement de La Chevrolière, une commune d’environ 5400 habitants située à moins de 20 kilomètres de Nantes, a affirmé qu’il voulait « voir si l’arme fonctionnait », précisant qu’il avait visé « une touffe d’herbe » et qu’il avait atteint « involontairement » l’animal de ses voisins.
Le prévenu était parvenu à se procurer la carabine malgré le fait qu’il ne disposât pas du permis de chasse. Le lendemain de la mort de la chienne, il s’était débarrassé de l’arme en la jetant dans la Loire, à Nantes.
« Cela faisait plusieurs années, dans le quartier, qu’on avait la psychose des cambriolages… C’est ça qui m’avait poussé à m’équiper, car j’ai du matériel chez moi. C’était une mesure de précaution », a expliqué l’intéressé, dont les propos ont été rapportés par Le Courrier du Pays de Retz, pendant l’audience.
« Impossible qu’il n’ait pas vu notre chienne »
Les propriétaires de la chienne abattue, un croisé Jack Russell de 12 ans, ont quant à eux assuré qu’ils ne croyaient pas à la version délivrée par leur voisin.
« C’est impossible qu’il n’ait pas vu notre chienne : il n’y avait pas d’herbes hautes sur son terrain, comme il le prétend », a souligné la maîtresse du canidé.
Le tribunal correctionnel de Nantes a finalement condamné l’accusé à une peine d’un mois de prison avec sursis et à une amende de 200 euros. Il devra également verser près de 1000 euros aux propriétaires de la chienne au titre des dommages et intérêts, ainsi que 800 euros au titre des frais de justice.
Une interdiction de détenir une arme pendant 5 ans a également été prononcée à l’encontre du quadragénaire.
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