Sur une portion routière du département de Loire-Atlantique, un système de marquage au sol phosphorescent a été mis en place depuis le 2 mai dernier. Le but de cette expérimentation est notamment d’en tester la sécurité.
Désormais entre Soudan et Châteaubriant, sur une portion de la RD 771, les automobilistes peuvent expérimenter un nouveau marquage lumineux. Il doit permettre « d’améliorer la sécurité des automobilistes », indique le Département Loire-Atlantique dans un communiqué.
Améliorer la visibilité des routes la nuit
Ce marquage lumineux n’est ni plus ni moins qu’une « peinture photoluminescente qui capte la lumière du soleil le jour et la libère la nuit », explique le Département. En complétant le marquage routier, il peut améliorer la visibilité des routes la nuit. Dans certains cas, il peut aussi « remplacer l’éclairage », notamment « sur des itinéraires cyclable », est-il précisé.
Deux zones sont concernées par ce système de marquage phosphorescent, entre Châteaubriant et Soudan. La première se trouve dans le virage de 240 mètres et la seconde autour de la Chère sur un linéaire de 50 mètres du côté nord et de 50 mètres côté sud.
Une enquête anonyme – qui sera accessible via Internet dès le 15 mai prochain et ce, jusqu’au 18 juin – va permettre de recueillir les avis des usagers et ainsi jauger la perception de ce marquage lumineux. Cette enquête en ligne sera accessible « depuis un ordinateur ou un smartphone », à partir du lien suivant : inforoutes.loire-atlantique.fr/marquage-lumineux.
Évaluer son impact sur la faune également
L’établissement public d’expertise Cerema sera chargé du suivi et de l’évaluation de ce procédé innovant sur une période de 3 ans et plusieurs aspects seront évalués, à savoir la sécurité des déplacements pour les usagers, la perception de ce nouveau marquage par les usagers, les performances photométriques, la lisibilité et la visibilité, ainsi que la biodiversité.
Au niveau environnemental, le Département souhaite effectivement évaluer l’impact de ce nouveau dispositif lumineux sur la faune – comme par exemple les mammifères et les batraciens – qui se trouve autour de l’ouvrage de franchissement de la rivière de la Chère. Le but est de « minimiser son impact environnemental » , précise encore le communiqué. Cette évaluation sera réalisée en partenariat avec le Groupe mammalogique breton, qui a déjà effectué un diagnostic de la biodiversité existante.
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