Pour la deuxième fois en une semaine, un calvaire de Guérande (Loire-Atlantique) a été profané. Une nouvelle plainte a été déposée. La première croix avait été volée.
La loi des séries frappe la commune de Guérande (Loire-Atlantique), connue pour ses marais salants et son patrimoine religieux. La mort dans l’âme, le maire Nicolas Criaud (Horizons) a annoncé dans un message publié sur Facebook qu’une nouvelle croix en granit de la ville avait été profanée, seulement quelques jours après la disparition d’une autre, au lieu-dit Le Miroux, un hameau situé sur la route de Saint-Molf. Les faits les plus récents ont eu lieu dans le village de Queniquen, situé à mi-chemin entre le centre-ville et les marais salants, dans la matinée du lundi 16 septembre.
« Les premiers témoignages font état d’un camion qui aurait buté sur le monument lors d’une marche arrière avant de prendre la fuite : des débris au sol et un impact sur le socle semblent confirmer ces propos », détaille l’édile. Ce dernier a porté plainte et en « appelle à la responsabilité du fautif pour se dénoncer au plus vite ». La semaine dernière, le maire de la cité médiévale a signalé la disparition de la croix du calvaire de Miroux, datant de 1883. Une plainte avait également été déposée par la municipalité. Selon Nicolas Criaud, il n’y aurait « pas de lien apparent entre cet incident et la croix vandalisée à Miroux », a-t-il relevé sur les réseaux sociaux.
Une surveillance renforcée
La municipalité a renforcé la surveillance des sites religieux, selon Boulevard Voltaire. Les autorités appellent les habitants à redoubler d’attention et à signaler tout comportement suspect. Fin août, la disparition de la croix du Miroux avait choqué les habitants. « Je déplore ce vol qui touche non seulement la communauté catholique, mais aussi tous les habitants de notre commune », avait expliqué le maire de Guérande, qui avait déjà exprimé sa colère sur les réseaux. « Les statues, les croix et les calvaires comme l’ensemble de notre patrimoine forgent l’identité culturelle de notre cité et demeurent des témoins silencieux de notre passé que nous devons protéger », soutenait-il.
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