Dimanche 19 décembre, neuf chèvres errantes ont été tuées lors d’une battue organisée par une commune de la Loire, pour tenter de mettre fin à des dégradations commises par un troupeau sauvage, depuis plusieurs semaines, dans le cimetière de la ville.
« Les neuf bêtes tuées, dont j’ai constaté qu’une seule était baguée, se trouvaient toutes en train de manger le fleurissement de sépultures, lorsque les chasseurs sont intervenus au lever du jour », a expliqué le maire de Lorette, Gérard Tardy.
Le week-end dernier, une chèvre et « un bouc de 80 kilos » avaient déjà été abattus par des membres de la société de chasse locale dans le cimetière, dont les usagers se plaignent d’avoir à remplacer régulièrement les fleurs et plantes qui ornent les tombes.
Le troupeau, qui vit sur une colline à proximité, n’a pas de propriétaire connu.
La SPA monte au créneau
La Société protectrice des animaux (SPA) de la région lyonnaise est opposée à ces battues.
« On aurait pu trouver une autre solution en faisant appel à un berger avec son chien pour qu’il dirige les animaux dans une direction où ils auraient pu être capturés, au besoin à l’aide d’un fusil hypodermique », juge Sébastien Grève, responsable du service Enquête maltraitance de la SPA.
Aucune autorisation donné
Contactée, la préfecture de la Loire déclare « n’avoir à aucun moment donné l’autorisation au maire de Lorette d’abattre des chèvres sur sa commune ». En cas d’égarement d’animaux, le maire est le seul autorisé à intervenir pour y mettre fin en prenant un arrêté de placement.
L’élu se doit de faire conduire les animaux errants en fourrière ou dans un lieu de dépôt adapté avant d’être rendus à leur propriétaire ou à une association de protection animale.
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