Marcel avait 80 ans. À cause des mesures de confinement et du nombre limité de personnes qui pouvaient assister à ses obsèques, une partie de la famille a trouvé une autre manière de lui rendre hommage et de faire son deuil.
Loris et ses parents avaient besoin de vivre leur deuil. Cependant, le nombre de parents présents aux obsèques de leur père et grand-père étant limité à sept personnes, ils n’ont pas eu le droit d’y assister, rapporte Le Progrès.
Marcel est décédé il y a une semaine à l’hôpital du Gier à Saint-Chamond, et il a ensuite été incinéré à Saint-Étienne ce mercredi 22 avril. Une partie de sa famille qui ne pouvait pas assister aux obsèques a tenu à se poster sur le pont de la Roche, qui enjambe l’A47, afin de lui rendre hommage lors de son dernier voyage.
« C’est important pour accomplir un travail du deuil », assure le petit-fils de Marcel. Cependant, quelle forme cela pouvait-il prendre ?
« Mon grand-père aimait la vie, la nature, les gens. Comme il aimait aussi les fleurs, on a imaginé un temps jeter des pétales de rose au passage du corbillard… Puis on a pensé que cela pouvait effrayer des conducteurs qui risquaient l’accident sur un coup de volant », explique Loris.
C’est finalement sous la forme d’une banderole que cet hommage a pris forme. Loris et ses parents ont simplement écrit « au-revoir Marcel » et dessiné un cœur, saluant de la main le passage du corbillard dans lequel était assise Christiane, la grand-mère. « Dans notre malheur, c’est la seule idée qui nous soit venue », raconte le petit-fils du décédé.
Le jeune homme vit au quotidien l’importance de la notion de deuil, puisque, malgré sa formation d’aide-soignant, il a demandé à devenir agent funéraire pour cette période de crise sanitaire.
CORONAVIRUS: CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.